M. Messahel s’entretient avec la DG de l’UNICRI : Pleine disponibilité de l’Algérie à coopérer avec l’institution

M. Messahel s’entretient avec la DG de l’UNICRI : Pleine disponibilité de l’Algérie à coopérer avec l’institution

actualite2[82599].jpg« On accorde un intérêt particulier à la promotion de la langue amazigh dans le domaine de la communication »

« On accorde un intérêt particulier à la promotion de la langue amazigh dans le domaine de la communication », a déclaré, hier à la Bibliothèque nationale d’Algérie, Hamid Grine, lors de l’ouverture de la 1re session de formation interactive des journalistes exerçant en tamazight. Et relève le « rôle fondamental » des médias, notamment la radio et la télévision, dans la préservation de tamazight en tant que « langue nationale » et « une des constituantes de l’identité nationale ».

Le ministre de la Communication a précisé que l’objectif de son département est de permettre à tamazight à «passer d’une situation particulière à une situation ordinaire, et ce dans le cadre de la dynamique qui découle de la richesse linguistique et culturelle algérienne».

M. Grine a également rappelé, à ce propos, les efforts fournis depuis des décennies, «parfois dans des conditions difficiles», par des professionnels de la presse, pour rendre la langue  amazigh «visible» au sein des médias nationaux.

Insistant sur la formation des professionnels de la presse d’expression amazigh, le ministre a estimé que l’élaboration d’un lexique dédié à la presse dans cette langue est un outil «important» dans cette quête pour la promotion de l’usage du tamazight dans la presse. S’agissant de la formation organisée à des journalistes d’expression amazigh, M. Grine dira que le pari est d’entamer un processus, qui peut être long, afin de «préparer les outils linguistiques nécessaires à la pratique professionnelle du métier».

De son côté, le secrétaire général du HCA, Hachemi Assad, a affirmé avoir enregistré «avec satisfaction» les avancées «importantes», réalisées ces dernières années, dans la «promotion de la culture et de la langue amazighs». Le HCA, explique-t-il, demeure «optimiste» pour «parfaire et consolider ces acquis, en renforçant la place de tamazight au sein des institutions publiques».

Ce travail, enchaine M Hachemi, «nous l’accomplissons dans la sérénité et sans précipitation avec nos partenaires institutionnels». Avec le département de la communication, le HCA travaille «pour la création d’un organe de presse national sur fonds public ou en coédition avec le privé».

Le premier responsable du HCA parle aussi de la mise en œuvre d’une stratégie afin de «traduire la dimension nationale de tamazight, en renforçant le partenariat, notamment avec les institutions universitaires et de recherche». L’objectif est de «dépassionner» les débats sur tamazight et d’instaurer un principe cardinal : «L’amazighité de tous les Algériens sans exclusion.»

D’autre part, après avoir rendu un hommage appuyé au Premier ministre, au ministre de la Communication, ainsi qu’à la ministre de l’Éducation nationale pour leur contribution dans la promotion de tamazight, M. Hachemi précise que la formation de cinq jours, entamée hier, offre l’occasion de «raffermir et d’approfondir les liens avec chercheurs et les professionnels des médias et de la communication, nationaux et étrangers».

Cette démarche implique de gros efforts d’adaptation des moyens «aux buts à atteindre», et ce «dans une logique rigoureuse, avec une logistique appropriée».

Force est de constater que «l’indigence du lexique terminologique et conceptuel se ressent dans tous les domaines de spécialité : les sciences, la politique, l’économie, l’art, le sport».

Pour sa part, M. Belkacem Mellah, représentant du Premier ministre, a rappelé les efforts consentis par le gouvernement, du département de la communication pour la promotion de la langue amazigh. Aux responsables du HCA, il dira que «M. Sellal sera toujours avec vous et vous apportera le soutien nécessaire».