M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a déclaré samedi à Marrakech (Maroc) que l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’action de Yokohama faisait ressortir l’apport substantiel du partenariat entre le Japon et l’Afrique pour stimuler la croissance économique et réaliser un développement durable.
M. Messahel qui intervenant lors de la séance plénière sur le thème « Evaluation de la mise en œuvre du plan d’action de Yokohama » à la 4ème réunion de suivi de la Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD IV), a souligné que « les progrès réalisés illustrent la pertinence de la réorientation de la stratégie du processus de Ticad ».
Il a indiqué que cette réorientation est souhaitée « pour mieux répondre aux impératifs d’accélération de croissance, de consolidation de la paix, d’amélioration de la gouvernance, de réalisation des objectifs du millénaire pour le développement et de prise en charge des défis de l’environnement et du climat ». Les progrès réalisés « attestent de l’efficacité du mécanisme de suivi mis en place qui a permis de procéder périodiquement à des évaluations précises de la réalisation des engagements réciproques conformément aux principes de transparence et de responsabilité », a-t-il déclaré.
Après avoir estimé que la démarche de la Ticad IV de Yokohama fournissait « une assise solide » pour la préparation de la Ticad V qui se tiendra au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement en juin 2013, il a indiqué que « les enseignements à tirer du processus de la Ticad conduisaient à identifier les domaines qui nécessitent de gros efforts qui méritent d’être intégrés dans le champ du partenariat ».
« L’Afrique qui aspire à consolider son émergence en tant que nouveau pole de croissance de l’économie mondiale, continue de faire face à des contraintes liées particulièrement au déficit en infrastructures et en capacités scientifiques, techniques et de gestion », a-t-il fait remarquer.
M. Messahel a affirmé que « ces domaines sont d’importance cruciale en particulier pour le processus de diversification et d’intégration régionale des économies africaines afin de permettre la valorisation optimale des potentialités agricoles et industrielles de l’Afrique ».