M. Messahel dirigera la délégation algérienne à la Conférence internationale de Rome sur la réforme du Conseil de sécurité

M. Messahel dirigera la délégation algérienne à la Conférence internationale de Rome sur la réforme du Conseil de sécurité

Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, s’est rendu à Rome (Italie) où il dirigera la délégation algérienne à la Conférence internationale sur la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU qui se tiendra lundi, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Cette réunion, organisée à l’initiative du gouvernement italien, est la deuxième du genre après celle de janvier 2009.

Elle se tiendra dans le sillage des négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité qui se déroulent au siège de l’Organisation des Nations unies à New York.

Trois thèmes principaux ayant trait à la dimension régionale de la réforme du Conseil de sécurité, à la question des méthodes et des procédures et aux critères de représentation seront au centre des travaux de la conférence.

Le ministère des Affaires étrangères rappelle dans son communiqué que « la position algérienne est exprimée dans la position africaine commune, connue sous le nom de consensus d’Ezulwini, de 2005, confirmée par la Déclaration de Syrte ».

« L’Algérie assume un rôle important dans le cadre du Comité des Dix, mis en place par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine pour défendre la position africaine commune sur la réforme du Conseil de sécurité », souligne-t-on de même source.

Au cours de cette réunion, les pays africains invités, dont l’Algérie, « œuvreront à promouvoir la position africaine commune réaffirmée par les chefs d’Etat et de gouvernement, à l’occasion de leur dernier sommet, tenu au mois de janvier dernier à Addis Abeba ».

Par ailleurs, selon les organisateurs de la conférence, les participants examineront notamment « les critères d’une réforme inclusive, non exclusive (du Conseil de sécurité) négociée et fondée sur le dialogue ».

Objet d’un large débat international, depuis la fin de la guerre froide, la réforme des Nations unies et en particulier de son organe exécutif principal, le Conseil de sécurité, était restée sans effet, en dépit des revendications des pays en développement pour son élargissement (Conseil de sécurité) afin de parvenir à une représentation équitable en son sein de l’ensemble des régions du monde.

Pour beaucoup, ces réformes devraient viser la réadaptation des dispositions de la Charte des Nations unies pour revitaliser les différents organes onusiens, notamment l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité qui continuent à « obéir aux pesanteurs de la configuration géopolitique du monde » héritée de la seconde guerre mondiale.

La réforme du système de sécurité collective du monde, représenté par le Conseil de sécurité, où s’exprimaient et s’affrontaient les enjeux et les intérêts des puissances, particulièrement celles qui y siègent d’une manière permanente et disposant du droit de veto, est aujourd’hui, relèvent les observateurs, une nécessité dictée par la volonté de la majorité des Etats membres d’édifier des institutions onusiennes plus démocratiques et plus représentatives