Le président du Front du changement M. Abdelmadjid Menasra a préconisé samedi, à Khenchela, « la voie du dialogue pour la revendication des droits, loin de toute violence contre soi-même et par la destruction des biens communs ».
Animant un meeting à la maison de la culture Ali Souaï, M. Menasra a relevé que les problèmes de marginalisation, de chômage et de l’exclusion ne sont pas des fatalités mais pourraient être résolus par la conjugaison des efforts de tous. Il a estimé qu’ »avec des hommes intègres qui font prévaloir l’intérêt commun, l’Etat peut mieux faire pour la prospérité des Algériens ».
Le président du parti a estimé que « le changement devient une réalité grâce à une démarche pacifique et à la libre expression loin de toute forme de tutelle ou de manipulation des voix et de la fraude du scrutin ».
Il a préconisé la lutte contre la corruption et la bureaucratie pour faire triompher les valeurs de justice et de paix parmi les citoyens qui, a-t-il noté, « ne font plus confiance en leurs responsables à tous les niveaux ».
Estimant que la situation des droits de l’homme en Algérie « n’a pas atteint le niveau souhaité », il a décrié la situation des secteurs de la santé, de l’éducation et de la jeunesse, « ce qui poussent souvent les citoyens à protester ».
« La paix et la stabilité sociales ont pour socle la justice et l’intégrité des responsables », a ajouté M. Menasra considérant que « la politique de fuite en avant ne fait qu’aggraver les problèmes ».
