M. Mehal : nous ne sommes pas partisans du statu quo et c’est aux professionnels de la presse de s’organiser

M. Mehal : nous ne sommes pas partisans du statu quo et c’est aux professionnels de la presse de s’organiser
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Le ministère de la Communication n’est pas partisan du statu quo, dans la mesure où il avait lancé tous les chantiers de réformes dans le secteur de la communication, a souligné, mercredi à Alger, le ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, appelant, dans ce cadre, les professionnels de la presse (éditeurs et journalistes) à s’organiser.

« Nous ne sommes pas les gardiens du statu quo. Malgré les critiques de certains et les mauvais procès d’autres, nous sommes en train d’avancer sur de grands chantiers et il n’y a aucune, je dis bien, aucune remise en cause de tous les engagements pris par le président de la République », a déclaré M. Mehal à l’APS, lors d’un entretien, à l’occasion de la célébration de la journée de la liberté de la presse.



Il a expliqué, à ce propos, qu’après l’adoption de la Loi organique sur l’information, le ministère de la Communication « avait lancé l’ensemble des chantiers en relation avec les réformes initiées par le Président de la République dans le secteur de la communication ».

Il a cité, à ce sujet, les concertations en cours sur des projets de lois relatifs à l’audiovisuel, au sondage d’opinion et la publicité. Il s’agit, pour le ministre, de trois lois « essentielles sur lesquelles reposent, en grande partie, les réformes annoncées par le Président de la République ».

Saisissant l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, M. Mehal a appelé les professionnels de la presse algérienne à s’organiser, citant en particulier les journalistes et les éditeurs. « Ce n’est que quand des interlocuteurs valables et légitimes sont disponibles, que nous pouvons améliorer la situation », a-t-il estimé, exprimant, néanmoins, sa fierté de « ce qui existe aujourd’hui au sein de la presse algérienne ». A une question relative à la situation de la presse algérienne, 50 ans après l’indépendance, le ministre a estimé qu »‘il était évident que l’ambition soit de toujours souhaiter le plus et le mieux ».

« Je constate, aujourd’hui, que la presse a eu deux phases distinctes, à savoir la phase d’avant l’ouverture médiatique et celle qui vient après le Code de l’information de 1990 », a-t-il expliqué.

Il a soutenu, dans le même ordre d’idées, que « la presse algérienne

du temps du parti unique a aussi joué son rôle dans l’édification nationale »,

rendant, à cette occasion, un hommage appuyé à tous les professionnels de la presse nationale « qui avaient beaucoup donné, parfois dans des conditions absolument difficiles et extrêmes, et qui avaient pu bâtir une presse nationale résolument engagée dans le combat de l’édification nationale et la défense de la République ». Il a ajouté, dans le même cadre, que « la presse privée est un acquis », précisant, à ce sujet, que « ces titres sont sortis de la presse publique ».

Il s’agit, pour le ministre, pour ce qui est de la presse privée d’un  continuité », saluant, à ce titre, tous ceux qui avaient pu bâtir des journaux pour pouvoir s’exprimer dans un pays pluriel.

L’essentiel, a-t-il estimé, « réside dans la défense des valeurs de la République, de l’Algérie nouvelle et d’aller vers une performance qui puisse permettre au pays de se hisser vers les nations émergentes »