M. Nacer Mehal a affirmé que le projet de loi sur l’information, adopté récemment par le conseil des ministres, renfermait des garanties au profit de la presse écrite et «garantissait la liberté d’expression».
Invité de la rubrique «Foutour essabah» du quotidien El Khabar, M. Mehal a indiqué qu’il «ne partageait pas l’opinion de ceux disent que c’est une loi restrictive des libertés». Le projet est «le fruit de longues réunions avec des professionnels, des avocats et des magistrats tenues à Alger, Oran et Constantine», a-t-il dit soulignant que «80% des observations des parties consultées par l’instance de consultations concernant la loi sur l’information sont contenues dans ce projet».
Il a ajouté, à ce propos, que son département ministériel a tiré du code de l’information de 1990 les points positifs tout en se disant «indigné» par les articles de presse qui allèguent que «le projet est en contradiction avec les engagements du président de la République relatifs à la dépénalisation du délit de presse». Par ailleurs, M. Nacer Mehal a reconnu que «l’avant-projet a effectivement comporté des sanctions de prison à l’encontre des journalistes mais ce n’était qu’un texte modifiable qui a effectivement été amendé en réunion du gouvernement». «Il n’y avait pas lieu de faire autant de bruit autour de ce sujet que d’aucuns ont d’ailleurs tenté d’exploiter politiquement», a martelé M. Mehal.
Le ministre a appelé les professionnels du secteur à s’organiser pour choisir sept membres pour les représenter au sein de l’autorité de régulation créée par cette nouvelle loi appelant à «mettre fin au business dans le secteur de l’information».
M. Mehal a affirmé, à cette occasion, qu’il fera face à la discrimination entre les journalistes et les titres de presse et se dressera «contre l’octroi d’avantages à certains et pas à d’autres», soulignant qu’il «est le premier défenseur de l’honneur et de l’éthique de la profession».