M. Medelci prend part à la réunion du comité ministériel arabe de suivi de la crise syrienne à Doha

M. Medelci prend part à la réunion du comité ministériel arabe de suivi de la crise syrienne à Doha

Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, prendra part, samedi à Doha (Qatar), à la réunion du comité ministériel arabe de suivi de la crise en Syrie, a indiqué jeudi le porte-parole de la diplomatie lgérienne, M. Amar Belani dans une déclaration. La réunion s’inscrit dans le cadre du suivi des dernières recommandations de ce même comité ministériel concernant l’imposition de sanctions contre la Syrie, poursuit la même source.

A cet égard, un mandat a été confié à une commission d’experts afin d’examiner ces mesures, apporter certaines clarifications et procéder à l’identification des exemptions au régime des sanctions, ajoute le communiqué.

Les conclusions préliminaires et recommandations de cette commission d’experts, qui a tenu sa première réunion mercredi dernier au Caire (Egypte) seront soumises à l’examen du comité ministériel de suivi et feront nécessairement l’objet d’un examen par le conseil élargi des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe à une date qui reste à convenir, souligne le ministère.

L’Algérie n’a eu de cesse de défendre le principe, endossé par la décision portant sanctions, que celles-ci « ne doivent pas avoir de répercussions importantes sur les populations civile en Syrie ». A titre d ‘exemple, L’Algérie a exprimé son point de vue en ce qui concerne le point relatif à  » la suspension des liaisons aériennes » en signalant que « cette suspension concernera, pour l’essentiel, les populations civiles syrienne et arabe ».

« L’Algérie veut éviter l’impact humanitaire négatif des sanctions sur les populations civiles et tenter de maintenir l’initiative arabe en vie afin d’éviter une internationalisation de la crise en Syrie », conlut-on de même source.

Le comité ministériel arabe de suivi de la crise syrienne se compose de l’Algérie, du Qatar, du Soudan, de l’Egypte et du Sultanat d’Oman