Dans un point de presse exceptionnel qui s’est tenu mercredi en fin de journée au siège de la wilaya d’Oran, le représentant de la zone Euromed- Afrique de Renault, a donné des précisions sur le projet de l’usine Renault à Oued Tlelat, wilaya d’Oran.
M. Jean Christophe Kugler accompagné d’une délégation de Renault et du consul général de France à Oran, a répliqué que le projet de RAP (Renault Algérie production) «était un projet économique viable et non politique… certains constructeurs sont en crise et vont probablement disparaître… Chez Renault, nous n’allons pas nous payer le luxe d’un investissement politique» et d’ajouter que ce projet a l’appui du gouvernement Français ainsi que du PDG du Groupe à qui a été présenté l’ensemble du dossier et de l’étude de marché. Sur un plan plus concret, l’intervenant a expliqué que les échéanciers sont les mois de juin pour l’obtention du permis de construire et pour septembre le démarrage des travaux de la future usine.
Avec une production de départ de 25 000 véhicules/an du modèle Renault-Symbol, la RAP n’assurera que les trois-quarts de la demande nationale du modèle, le reste sera encore importé et générera 350 emplois directs. Dans l’accord de partenariat avec l’Algérie, le groupe Renault a obtenu 3 ans de protectionnisme pour RAP, c’est-à-dire que sur une période de 3 années après l’entrée en production, les pouvoirs publics algériens ne pourront signer aucun autre accord de partenariat avec un autre constructeur automobile. Si l’orateur a annoncé la date de novembre 2014 pour la sortie du premier véhicule des usines de Oued Tlelat , l’intégration de la Symbol «Algérienne » dépend d’ores et déjà de la volonté et de la capacité des investisseurs algériens à devenir des fournisseurs de Renault, et des sous-traitants, selon l’exigence des normes appliquées par le groupe Renault. Ces derniers insistent pour dire que les véhicules montés en Algérie répondront aux exigences et standards internationaux.
Fayçal M.
