Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi présidera jeudi à Djeddah (Arabie Saoudite) la 11ème réunion du haut conseil des Fonds d’El-Aqsa et d’El-Qods, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.
L’Algérie se classe à la 5ème position en termes de financements du fonds d’Al-Aqsa, géré par la Banque islamique de développement (BID), créé en 2000 pour soutenir l’économie palestinienne.
Les financements de l’Algérie destinés à ce fonds ont dépassé les 33,6 millions de dollars, dont une première dotation de 24 millions de dollars en 2000 et une autre, de plus de 9,6 millions de dollars, en 2002.
Une quarantaine de projets de développement a été réalisée dans les territoires palestiniens occupés grâce à ce fonds, selon le dernier rapport annuel de la BID.
Le fonds Al Qods (Beit Mal Al Qods ECharif), a, quant à lui, été créé en 1998 à Casablanca (Maroc) pour contenir, voire éviter l’exode massif et forcé des palestiniens. Le fonds compte investir 30 millions de dollars en 2011 dans des projets de construction à Al-Qods occupée.
La réunion de ces deux fonds intervient en marge des travaux dela 36ème session du conseil des gouverneurs de la BID, dont les travaux ont été ouverts mercredi à Djeddah.
La participation de M. Djoudi à la première journée de cette réunion
s’est articulée sur les relations algériennes avec cette institution et sur
les axes du développement en Algérie, selon le même communiqué. M. Djoudi a également pris part aux différentes assemblées des institutions relevant du groupe de la BID comme la société islamique de garantie des investissements et des crédits à l’exportation, la société islamique de développement du secteur privé, le fonds de solidarité islamique de développement et la société internationale islamique de financement du commerce.
Le ministre a eu, en marge des travaux, des entretiens avec ses homologues de la Mauritanie, la Tunisie et de la Somalie ainsi qu’avec les responsables du FIDA (Fonds international du développement agricole). Les possibilités de renforcement de la coopération entre l’Algérie et ces pays ont été abordées au cours de ces entretiens, selon la même source.
La 36ème session des gouverneurs de la BID est consacrée à la problématique du chômage dans les pays membres, à la lumière des effets de la crise financière internationale.
Créée en 1975, la BID compte 56 membres dont l’Algérie.