Dans le cadre des auditions annuelles qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé mardi 2 août 2011, une réunion restreinte d’évaluation consacrée à l’examen de la situation économique principalement le secteur des Finances, indique un communiqué de la Présidence de la République.
A cette occasion, le ministre des Finances a exposé la situation économique et financière du pays et ses perspectives ainsi que les actions réalisées ou en cours d’exécution dans le cadre de la réforme du secteur bancaire et des administrations relevant du secteur des finances, et les actions diverses entrant
dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions du Conseil des Ministres du 22 février 2011, en faveur de l’investissement, le développement de l’agriculture, l’augmentation de l’offre de logements et la création d’emplois.
Au plan du contexte général actuel, l’accent a été mis sur les éléments essentiels qui le caractérisent à savoir la poursuite de l’expansion mondiale malgré un léger ralentissement, le comportement des prix des produits de base sur les marchés internationaux et l’entrée du programme quinquennal de consolidation de la croissance 2010-2014 dans sa seconde année de mise en oeuvre.

Au plan macroéconomique, la croissance économique hors hydrocarbures a atteint le niveau de 6% en 2010 contre 9,3% en 2009 sachant que pour cette dernière année la contribution du secteur agricole à la croissance a été exceptionnellement forte (+20%).
La variation de l’indice général des prix à la consommation laisse apparaître un niveau d’inflation de 3,9% en 2010 contre 5,7% en 2009. L’année 2010 est également caractérisée par la poursuite de l’augmentation des crédits à l’économie dans un contexte de réforme du marché financier. En effet, de 3.086 milliards de DA en 2009, les crédits à l’économie sont passés à 3.268 milliards de DA en 2010, soit une croissance nominale de 6%, corrigée, cependant, par l’effet de l’assainissement financier. La croissance effective des crédits à l’économie est de plus de 16%. Cette croissance est le fait essentiellement des crédits à moyen et long termes qui continuent de voir leur part augmenter passant de 57,2% en 2009 à 60% en 2010 de l’ensemble des crédits distribués à l’économie