Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika a désigné le président de la Chambre haute du Parlement, Abdelkader Bensalah pour le représenter au sommet Afrique-Chine à Pékin.
Il est prévu que le président de la République prenne part à cet important sommet eu égard de la particularité des relations liant l’Algérie à la Chine, qui est une vieille amie de l’Algérie, mais ce dernier s’est contenté de désigner le 2e homme de l’Etat pour le représenter.
Ce dernier l’avait déjà représenté la semaine dernière à Durban à la réunion consacrée à la coopération BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) Afrique qui a eu lieu en marge du 5e sommet des BRICS.Il est à souligner qu’il est très rarement que M.Bouteflika ne prenne pas à part à une rencontre regroupant l’Algérie et la Chine, et ce en raison des relations étroitement nouées entre Alger et Pékin, sachant que cette dernière a été l’une des premières capitales à avoir reconnu l’Algérie pendant la guerre de Libération nationale.
L’importance de cette rencontre entre Alger et Pékin, réside particulièrement en la personne du nouveau président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, fraîchement investi de ses pouvoirs, avec qui M.Bouteflika aurait pu resserrer les liens économiques mais aussi personnels.Pour le professeur de Sciences politiques à l’Université d’Alger, Ahmed Adhimi, la désignation des personnes au pouvoir pour représenter le président de la République aux sommets internationaux et aux rencontres bilatérales, à l’image de Bensalah, Sellal et Medelci ne devraient pas permettre la conclusion de conventions ou d’accords, du moins débattre des questions avec audace car elles n’ont droit qu’à ce qui a été décidé d’avance avant leur départ.La dernière visite du chef de l’Etat remonte au 14 janvier 2012, où il s’était rendu en Tunisie pour participer au 1er anniversaire de la révolution tunisienne. M.Bouteflika n’a pas effectué de visite officielle à l’étranger depuis près de 16 mois.
