M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, a exposé, mardi dernier à Berne, en Suisse, les grandes lignes des réformes politiques en cours pour l’approfondissement du processus de démocratisation en Algérie, indique un communiqué du Conseil de la nation.
M. Bensalah, qui préside une délégation parlementaire à la 125e session de l’Union interparlementaire, a saisi cette occasion pour passer en revue, les projets de loi en discussion au Parlement et qui seront suivis par une révision de la Constitution.
Tout en reconnaissant « la légitimité des aspirations de tous les peuples à la démocratie et une meilleure gouvernance, M.Bensalah a par ailleurs, considéré que du point de vue de l’Algérie, il est impératif de privilégier la voie pacifique et les solutions politiques par la négociation inclusive, en dehors de toute ingérence étrangère. Il a ajouté, à ce propos, qu’il revient à chaque peuple de décider du choix du régime politique et du type de réformes à engager, comme il revient à chaque pays de déterminer le rythme du train de ses réformes. Le président du Sénat a conclu que la démocratie ne se décrète pas, ne s’expose pas et ne s’importe pas », considérant que le contenu et le rythme de tout processus de démocratisation sont tributaires des conditions historiques, politiques, économiques sociales et culturelles de chaque peuple. L’intervention du président du Conseil de la nation portait sur le point réservé à la bonne gouvernance et les leçons à tirer des événements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Tout en rappelant que l’Algérie s’est engagée dans un processus de réformes il y a bien longtemps, M.Bensalah a enfin demandé aux rapporteurs concernant ce point d’éviter la généralisation réductrice dans l’approche de ces événements.
Samy.B