Le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Halim Benatatallah, s’est félicité lundi à Marseille de l’émergence de « nouveaux visages pour représenter la communauté algérienne en France et de leur « engagement » à participer au processus démocratique du pays à l’occasion du scrutin législatif du 10 mai prochain. « Il n’y a que des visages nouveaux qui se sont présentés (pour les légisatives),
et cela dénote du désir d’engagement de ces nouveaux acteurs politiques à participer au processus démocratique du pays », a-t-il déclaré à l’APS au sortir d’une réunion de coordination avec des responsables consulaires et des représentants des ministères des affaires étrangères et de l’intérieur et des collectivités locales.
M. Benatallah a également souligné le « haut niveau » des candidats aux élections législatives à l’étranger, notamment en France, signalant que ces postulants à la prochaine législature ont, au bas mot, un niveau universitaire et que la moyenne d’âge a « considérablement » baissé.
Pour lui, il est « donc clair que la communauté nationale à l’étranger veut se faire écouter et participer au processus démocratique du pays avec des visages nouveaux et donc avec de nouveaux acteurs politiques ». Le corps électoral de la communauté nationale établie à l’étranger s’élève à 988 229 électeurs, dont 80% se trouvent en France, contre 928 403 recensés lors de l’élection présidentielle de 2009.
Cet électorat sera réparti dans quatre zones géographiques disposant chacune de deux sièges au Parlement. Sur les quatre zones géographiques instituées, deux sont en France. La zone 1 regroupe les circonscriptions consulaires de Paris, Nanterre, Bobigny, Vitry, Pontoise, Lille, Strasbourg et Metz.
La zone 2 est constituée des circonscriptions consulaires de Lyon, Nantes, Besançon, Grenoble, Saint-Etienne, Marseille, Nice, Montpellier, Toulouse et Bordeaux. Le consulat général d’Algérie à Marseille a été choisi comme lieu de dépôt de candidatures dans cette zone