Ce montant a été avancé hier à l’issue d’une présentation faite par le directeur général délégué du bureau d’études EGIS à M. Amar Tou, ministre des Transports, à l’occasion d’une réunion dans une salle de l’aérogare d’Es-Sénia.
EGIS, un groupe d’ingénierie français, spécialisé dans les domaines des infrastructures et des systèmes pour les transports, l’aménagement, l’eau et l’environnement, ainsi que dans les métiers du montage de projets et d’exploitation routière et aéroportuaire, a présenté ce que pourrait être la nouvelle aérogare d’Oran. Des installations fonctionnelles qui tiennent compte non seulement de l’évolution future de la vile, mais également du trafic aérien, des impératifs environnementaux et de la consommation énergétique que demandent les multiples installations.
Ce bureau d’études se donne quatre mois pour présenter un dossier technique appuyé par un cahier des charges pour lancer des avis d’appels d’offres afin de prospecter sur le marché international la ou les entreprises capables de réaliser cette infrastructure. Une infrastructure dont une vue transversale de la future aérogare n’a pas semblé transporter d’admiration certains techniciens et cadres de la wilaya présents à cette première présentation.
Toujours est-il qu’au-delà de l’aspect « esthétique » de la bâtisse, sur lequel on peut revenir, la réalisation de ce projet est bien évidemment stratégique pour la capitale économique du pays qui voit transiter par son port et son aéroport de plus en plus de voyageurs et d’hommes d’affaires.Pour information, l’aéroport d’Es-Senia dispose de deux pistes. La première, inaugurée en 2009, est d’une longueur de 3 060 m. Elle est faite en béton bitumineux. La deuxième, d’une longueur de 3 000 m, est en asphalte.
La « création » de cette nouvelle aérogare s’inscrit dans un schéma plus vaste pris en charge par le programme quinquennal 2010-2014 qui prévoit l’accélération dans le rythme des réalisations des infrastructures stratégiques comme les ports et les aéroports. Pour cela, une somme impressionnante a été réservée. 40 milliards de DA dont 11 ont déjà été alloués au cours du premier semestre de cette année pour des travaux d’extension, de réhabilitation et de rénovation des infrastructures aéroportuaires. A titre d’exemple, les travaux menés à l’aérodrome d’Es-Sénia (Oran) pour une seconde piste, de Ouargla et de Tindouf (renforcement de la piste principale), ou encore la réalisation des bouts de piste en béton pour l’atterrissage et le décollage des avions militaires à l’aérodrome d’Adrar…pour ne citer que ces trois exemples.
Nous reviendrons plus en détails dans notre prochaine édition sur la présentation technique faite au ministre des Transports sur la future aérogare d’Es-Sénia.
M. KOURSI
