Les préparatifs des élections présidentielles 2014 en Algérie, ne se limitent pas seulement à la »fabrication » du prochain président par des acteurs locaux, mais également, pour protéger leurs intérêts, de grandes nations telles que la France et les États-Unis, mettent toutes leurs forces et leurs poids dans cette question.
De l’avis de Abdelali Rezaki, docteur en sciences politiques, dans un communiqué au quotidien Echorouk, souligne que les Français préfèrent l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale, l’ancien Premier ministre, Abdelaziz Belkhadem, se référant même sur les sondages effectués par le magazine français « Jeune Afrique », qui a classé Abdelaziz Belkhadem en première place dans l’ordre de 7 propositions de noms suggérés pour succéder au président Abdelaziz Bouteflika.
Rezaki, a précisé que l’armée y veillera, les pressions des grandes puissances, en particulier : Paris et Washington, qui est entré vigueur, chacun à sa manière, afin de déterminer la carte avenir de l’Algérie, à travers les élections de 2014. Le porte-parole a ajouté que l’Institution militaire, a commencé depuis quelques semaines à mettre le tapis et à arranger les choses devant le successeur de Bouteflika, ajoutant que les militaires peuvent aller au choix de l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Rezaki estime que la déclaration de l’ambassadeur américain est un signal clair de Washington pour son entrée dans la course à El Mouradia, soulignant que Washington fait tout son possible pour déterminer l’avenir de la carte politique en Algérie, mais indirectement, comme c’est le cas pour Paris -. L’analyste politique, affirme la préférence de la Maison-Blanche pour l’ancien Premier ministre, Ahmed Benbitour.