Lutte contre les incendies en Algérie : vers l’acquisition de drones

Lutte contre les incendies en Algérie : vers l’acquisition de drones

Durant les deux étés passés (2021 et 2022) l’Algérie a fait face à des incendies ravageurs dans plusieurs régions du pays, qui ont eu pour conséquence de nombreuses pertes humaines, mais aussi des milliers d’hectares de terre détruites. Ce qui pousse les autorités algériennes à prendre les devants en faisant appel à des entreprises étrangères afin d’acquérir des avions bombardiers d’eau, qui sont le moyen le plus efficace pour faire face aux feux de forêt.

Le directeur général des forêts, Djamel Touahria, a révélé hier, le lundi 28 novembre 2022 à Skikda, que des drones seront acquis dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les feux de forêts.

Djamel Touahria a confirmé à l’agence algérienne de presse (APS), au cours de la deuxième journée de sa visite de travail dans la wilaya au sein d’une délégation qui comprenait le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement et un représentant du ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, qui a été affecté aujourd’hui pour inspecter la zone humide de Guerbes Sanhadja dans la daïra de Ben Azouz, que ces avions « auront un impact positif, car ils permettront de détecter les foyers d’incendie avant qu’ils ne se propagent ».

Que fait la direction générale des forets pour lutter contre les incendies ?

Le même responsable a ajouté que la Direction générale des forêts travaille actuellement à l’ouverture de chemins et au creusement de tranchées anti-incendie, ce qui contribuera de manière significative à la lutte contre les incendies à l’avenir, ce qui fait également partie de la stratégie de l’État pour lutter contre les incendies de forêt.

Le directeur général des forêts, Djamel Touahria a précisé qu’au cours de l’année en cours, 28 000 hectares de superficies forestières, forêts, arbres fruitiers et autres composantes forestières ont été détruits par les flammes, estimant que cette superficie est « faible » par rapport aux années précédentes.