Le programme de lutte contre le paludisme initié au lendemain de l’indépendance par les pouvoirs publics en Algérie « est un exemple de réussite », a affirmé, lundi à Ghardaïa, le Professeur Smail Mesbah, directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.
« L’Algérie est passé de plus de mille cas par an en 1962 à 300 cas/an en 2010, dont 80% des cas importés », a précisé M. Mesbah, en marge de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, placée sous le thème de « Progrès réalités et impact », en présence d’une centaine de praticiens des wilayas de Ghardaïa, Ouargla, Laghouat, El Bayadh, Djelfa et El Oued. « Ce défi ne peut néanmoins réduire notre vigilance contre le paludisme qui est un fléau mondial », a précisé le directeur de la prévention, en appelant les praticiens à pratiquer le dépistage « rapide et fiable et signaler tous les foyers pour éradiquer ce fléau dans notre pays ».