Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, a souligné vendredi à Abu Dhabi, que le « mémorandum d’Alger » sur l’interdiction de paiement de rançons et le déni de leur bénéfice aux groupes terroristes preneurs d’otages, constitue « un jalon supplémentaire » dans la lutte contre le financement du terrorisme.
Dans sa déclaration à la 3ème réunion ministérielle du Forum global de la lutte contre le terrorisme, M. Sahli s’est félicité de l’adoption par la réunion ministérielle du « mémorandum d’Alger » sur l’interdiction de paiement de rançons et le déni de leur bénéfice aux groupes terroristes preneurs d’otages, a-t-on indiqué de sources diplomatiques. M. Sahli a notamment souligné l’importance et la portée du « mémorandum d’Alger » qui constitue un jalon supplémentaire dans la lutte contre le financement du terrorisme, par le tarissement des sources provenant du paiement des rançons ».
Il a également salué l’adoption du « plan d’action sur les victimes du terrorisme » ainsi que la mise en place du « centre d’excellence pour la lutte contre l’extrémisme violent » baptisé « HIDAYA » et dont le siège est à Abu Dhabi. M. Sahli a par ailleurs, réitéré l’engagement de l’Algérie à continuer de contribuer activement aux activités du Forum Global de lutte contre le terrorisme, dont elle est membre fondateur. S’agissant de la situation au Sahel, M. Sahli a affirmé qu »’elle est multidimensionnelle » qu’elle couvre des aspects politiques, sécuritaires, humanitaires et de développement, et qu’elle appelle donc une approche intégrée qui puisse apporter une solution globale et durable. « L’Algérie et le Canada qui co-président le « groupe de travail sur le renforcement des capacités au Sahel », ont présenté un rapport d’étape aux membres du Forum, est-il rappelé.
APS