Lancement de l’année de prévention
«L’année de prévention et de la lutte contre la dro gue et la toxicomanie » a été officiellement lancée lundi à Alger par l’Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse algérienne.
«Dans ce cadre, un plan national de prévention de proximité pour 2010, avec pour slogan : «Sauvons un jeune par un jeune», a été lancé » a déclaré le président du Conseil national de cette organisation, M. Abdelkrim Abidat. Ce dernier a souligné « l’importance de la prise en charge des jeunes en difficultés en milieux scolaire et familial, leur réinsertion dans le circuit social, éducatif, culturel et économique.
».Il a précisé que « ce plan s’articule autour de la formation des éducateurs de proximité pour l’encadrement des quartiers, le développement des psycho-mobiles et le développement de cellules mobiles d’écoute, de prévention et de proximité en milieu scolaire». Il a expliqué que « Le psycho-mobile est un bus qui permet aux jeunes de rencontrer les médecins, psychologues et sociologues qui s’y trouvent et discuter avec eux».
Il se désolera : «malheureusement, nous n’avons qu’un seul à l’échelle nationale. Les cellules mobiles d’écoute ne peuvent, quant à elles, se déplacer vers les établissements scolaires qu’à la demande de leurs directeurs ou bien des responsables d’APC pour essayer de comprendre les comportements de certains jeunes».
Le Plan national de prévention de proximité pour 2010 vise aussi la création des centres de proximité de prévention et de psychothérapie et des cellules de guidance parentale, notera M. Abidat.
Il a ajouté que « ce Plan cible principalement les parents qui ont un rôle «primordial» dans l’éducation de leurs enfants». Il a estimé, par ailleurs, préférable de créer les centres pour la prise en charge des jeunes toxicomanes au niveau des quartiers, plutôt qu’en milieu hospitalier.
Il faut savoir que cette organisation a pris en charge depuis sa création 1.295 jeunes touchés par des problèmes de toxicomanie, 1.490 jeunes en situation de danger moral, 12.253 jeunes en phase d’insertion à travers la formation, l’emploi et l’apprentissage, 3.000 jeunes exclus du système scolaire et 990 jeunes en situation de détresse.
Hafida Benarmas