Lutte antiterroriste : Messahel se dit « confiant » en les capacités des pays africains

Lutte antiterroriste : Messahel se dit « confiant » en les capacités des pays africains
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Les pays africains doivent jouer leur rôle de protection de leur population et de lutte contre le terrorisme, a affirmé hier le ministre délégué chargée des Affaires maghrébines et africaines, se disant « confiant » en les capacités des Africains à restaurer la paix et la stabilité, notamment dans la région du Sahel.

« Je suis confiant et je sais que l’avenir travaille pour le retour de la paix et de la stabilité de la région grâce aux capacités que les Africains, eux-mêmes peuvent développer, pour peu que tout soit bien compris. La lutte antiterroriste est l’affaire de tous », a souligné M. Messahel sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne.

Le ministre a indiqué que la menace terroriste dans la région du Sahel existe et est « réelle et certaine ».

« Les faits sont là. Il y a une menace terroriste dans la région du Sahel et nous savons qui est derrière. Ce sont des groupes qui se réclament d’Al-Qaïda. C’est une menace qui est réelle et certaine », a-t-il précisé, notant qu’elle devient « sérieuse » de par l’existence de « connexions en sections organisées ».

En matière de lutte contre ce phénomène, M. Messahel a ajouté que les pays de la région « ont pris conscience que la question de la sécurité relève de la compétence et que c’est l’affaire de tous ».

 » C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il y a aujourd’hui de plus en plus de coordination, d’échanges d’informations et un travail qui se fait à tous les niveaux des pays de la région « .

 » Les Etats doivent jouer leur rôle et la communauté internationale également. La communauté internationale a un rôle d’appui, de soutien, de formation et de renforcement des capacités de soutien logistique et d’information et les pays africains, chacun en ce qui le concerne, doivent jouer leur rôle de protection de leur population et de lutte contre ce phénomène », a-t-il encore dit.

Au sujet du paiement des rançons aux groupes terroristes, le ministre a indiqué que l’Algérie souhaite que les décisions prises par les Nations unies soient effectives.

« Ce que nous voulons et militons pour, d’ailleurs nous sommes en train de mener une campagne aux Nations unies, c’est que les décisions soient effectives », a-t-il expliqué, ajoutant avoir exprimé aux responsables européens qu ‘ » il ne suffisait pas de dire que nous sommes contre le paiement des rançons aux terroristes, mais qu’il fallait que les institutions européennes prennent des dispositions pour criminaliser  » cet acte.