L’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme « peut servir d’exemple » aux autres pays qui souffrent de ce phénomène, a indiqué mardi à Alger le directeur exécutif du comité des Nations Unies contre le terrorisme, Jean Paul Laborde.
« Nous pouvons bâtir de bonnes pratiques sur l’expérience algérienne de lutte contre le terrorisme », a déclaré M. Laborde à la presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre délégué chargé des affaires Maghrébines et Africaines, Abdelkader Messahel.
M. Laborde a qualifié sa rencontre avec M. Messahel de « très importante », précisant être venu en Algérie à l’invitation du gouvernement algérien dans le cadre de ses fonctions au Conseil de sécurité.
« Nous nous occupons de l’évolution des capacités anti-terroristes des Etats. Dans cette mesure, nous avons parlé avec Messahel de l’aspect multidimensionnel du combat contre le terrorisme qui ne se limite pas aux actions répressives », a-t-il dit.

Le responsable onusien a expliqué que dans la lutte antiterroriste « on doit effectivement prendre en compte tous les acteurs de la société, y compris les medias qui ont un rôle à jouer dans cette lutte ».
M. Laborde a ajouté que sa présence à Alger a aussi pour objectif de « manifester le soutien, au niveau régional, du Conseil de sécurité et de son comité contre le terrorisme, à la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel ».
Interrogé sur la situation en Libye, M. Laborde a souligné avoir abordé la question avec M. Messahel, relevant que « c’est un problème que les Libyens doivent résoudre en prenant leur question de souveraineté à bras le corps, comme l’avait dit le conseil de sécurité il y a quelques jours ».