Les éléments de l’ANP, forces héliportées, les unités spéciales et les GGF travaillent sans répit pour maintenir la stabilité du pays
Les mesures de sécurité et la stratégie de prévention préconisées par l’Algérie intervenaient déjà depuis le début des premières heures des perturbations de Tunisie et Libye.
Déterminée à poursuivre sa lutte contre le terrorisme avec la plus grande vigilance, l’Armée nationale populaire vient de mobiliser pas moins de 20 nouvelles unités spéciales à ses frontières avec la Tunisie. Le renforcement du dispositif sécuritaire intervient au moment où il a été découvert 300 brèches dont usent les terroristes pour franchir la bande frontalière et en même temps les contrebandiers dont la complicité avec les groupes subversives n’est plus à démontrer.
Les mesures de sécurité et la stratégie de prévention préconisées par l’Algérie intervenaient déjà depuis les premières heures des prétendues révolutions survenues en 2011 en Tunisie et Libye. La menace pour les autorités militaires algériennes, qui n’ont pas cessé d’interpeller l’opinion internationale sur les graves conséquences, était déjà perceptible. Les éléments de l’ANP, forces héliportées, les unités spéciales et les GGF travaillent sans répit pour maintenir la stabilité du pays et préserver son territoire de toute menace éventuelle.
Ces mesures, rapporte Mosaïque FM, citant des sources sécuritaires, demeurent exceptionnelles, permettant de faire face au terrorisme en provenance de la Tunisie et de la Libye.
Selon cette même radio, «L’Algérie a invité même les habitants proches des frontières à dénoncer n’importe quel fait suspicieux, notamment les transactions de contrebande et le passage clandestin des familles tunisiennes». Ce sont des milliers de soldats qui travaillent de nuit comme de jour, ne connaissant aucun repos, qui sont déployés aux frontières. En haut rang l’Algérie et la Tunisie coordonnent leurs informations pour démasquer tous mouvements suspects.
Ces nouvelles mesures concourent avec une recrudescence avérée du terrorisme en Tunisie qui vient d’être la cible d’un attentat en occasionnant la mort de deux gendarmes et la blessure de deux autres. Mais aussi au moment où les forces de sécurité en Algérie ont réussi à mettre la main sur un réseau de recrutement de jeunes au profit d’Al Qaîda au Maghreb islamique devant être transférés dans des camps d’entraînement pour subir une formation assurée par Ansar El Charia en Tunisie. Cette opération a eu lieu au niveau d’El Tarf et les jeunes recrues ont été manipulées selon l’enquête. Leurs recruteurs leur avaient signifié, selon des sources bien informées, un voyage en Italie via la Tunisie.
L’enquête qui est toujours en cours sur la trace d’éventuels suspects devait mobiliser les forces de la Gendarmerie nationale à
El Tarf, Annaba et Guelma où un terroriste avait été abattu. Au niveau de ces mêmes wilayas, d’importantes dispositions sécuritaires ont été mises en oeuvre, notamment en ce qui concerne le renseignement opérationnel, la logistique et les moyens, aussi bien humains que matériels.
Les forces bien conscientes des manoeuvres machiavéliques des groupes terroristes ont mis en place un plan de contre-offensive en cas d’attaques surprises.
