L’usine Renault de Oued Tlélat à Oran a embauché depuis son entrée en service 350 travailleurs, dont 40% de femmes à travers l’Agence nationale pour l’emploi (ANEM), soutenue par l’Agence du Projet d’appui pour le secteur de l’emploi en Algérie (PESEA) financé par l’Union Européenne, a rapporté cette dernière sur son site Internet.
Le PASEA a accompagné l’ANEM dans l’identification des candidats pour les postes proposés par l’usine Renault avec des experts de « Pôle emploi », a indiqué l’UE dans le même communiqué.
L’ANEM a eu recours à une technique mise à sa disposition par ce service public français, appelée la méthode de recrutement par simulation, qui « a non seulement « permis le recrutement des bonnes personnes », mais offert aux candidats défaits « une évaluation de leurs compétences et des conseils personnalisés » dans leur recherche d’emploi.
L’Union Européenne a aussi accompagné l’ANEM dans son processus de négociation et d’organisation de l’opération avec Renault, offrant par la même occasion une formation aux conseillers de l’agence algérienne.
Bernard Sonilhac, PDG de Renault Algérie Production, s’est félicité que « quelques 350 employés ont été recrutés via l’ANEM, dont 40% des femmes ».
L’usine Renault d’Oued Tlélat a débuté la commercialisation de ses premiers véhicules en novembre 2014. La sortie du premier modèle de la Symbol avait suscité un tollé en raison de son prix, jugé « excessivement cher » par de nombreux économistes