Le secteur de l’éducation n’en finit pas avec les débrayages et les mouvements de protestation. Trois commissions affiliées à l’Unpef ont décidé de renouer avec la protesta durant ce premier trimestre de l’année scolaire en cours.
Ils comptent employer tous les moyens de pression possibles, sit-in et grèves, et ce, dès le 21 du mois en cours.
Malgré les engagements émis par le ministre, Abdelatif Baba Ahmed, de solutionner les problèmes et revendications exprimés par les représentants des travailleurs du secteur, l’Union nationale des professeurs de l’enseignement et de la formation (Unpef), persiste et signe : le débrayage aura lieu le 25 novembre, une date qui coïncidera avec la période des compositions de fin de trimestre.
Les différentes commissions affiliées à l’Union nationale des travailleurs de l’éducation et de formation représentant notamment les économes, corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité et de prévention…, projettent d’adhérer à cette action, afin d’exiger la prise en charge de leurs doléances.
Dans son dernier communiqué, l’Unpef a réitéré son appel à la prise en charge totale des préoccupations des travailleurs de l’éducation, étant donné que le ministère de tutelle n’a pas répondu à la totalité de ses doléances.
Toutefois, l’Unpef pointe les » conséquences désastreuses » du statut particulier, insistant sur la révision du dysfonctionnement contenu dans le texte. L’Union appelle via un communiqué, « au traitement du dossier des corps communs et des travailleurs professionnels, ainsi que des agents de sécurité pour leur assurer une vie digne, la suppression de l’article 87 bis et le rejet de la revalorisation de 10 %. »
En outre, l’Unpef exige la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et l’intégration du personnel technique des laboratoires dans le statut de l’éducation nationale.
Parallèlement à cela, un sit-in national sera organisé le 21 novembre, devant le ministère de l’Education par les laborantins, alors que le 18 des rassemblements sont prévus par les économes.
Ces derniers exigent une indemnité pédagogique avec effet rétroactif depuis 2008. Ils demandent également à ce que les économes diplômés puissent avoir une progression dans leur carrière et penser à instaurer un poste d’économe formateur.
Les laborantins exigent une indemnité de danger et l’augmentation de l’indemnité de rendement à 40 %, la création du poste de chef de laboratoire, la promotion systématique des laborantins ayant dix ans d’expérience, ainsi que la révision de l’indemnité de nuisance.
A la grogne des corps communs, s’ajoute celle des adjoints de l’éducation qui demandent eux aussi, « leur droit à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de la 8 ».
R. A.