L’université Djillali Liabès de Sidi Bel-Abbès : un pôle scientifique d’excellence

L’université Djillali Liabès de Sidi Bel-Abbès : un pôle scientifique d’excellence

SIDI BEL ABBES – L’université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès, qui souffle ses 40 ans d’existence, est en plein essor en termes d’infrastructures et de spécialités, devenant un pôle scientifique par excellence pour 30.000 étudiants issus de différentes wilayas et encadrés par 1400 enseignants.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présidé, samedi, en compagnie des ministres de la Formation et de l’Enseignement professionnels, de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, respectivement Mohamed Mebarki et Imene Houda Feraoun, les festivités marquant ce 40ème anniversaire de la création de cette université, en organisant plusieurs manifestations scientifiques, sportives et artistiques.

Cet établissement d’enseignement supérieur a connu une évolution notable en quatre décennies, après sa promotion en université, le 1er janvier 1989, comptant six instituts pour atteindre, six années plus tard, 10 instituts de différentes spécialités.

En 1998, avec la mise en place du système des facultés, l’université a abrité les facultés de lettres, des sciences économiques et de gestion, de droit, d’ingéniorat, de médecine et des sciences, a rappelé son recteur, Meghachou Mourad.

Trois autres trois facultés ont été ajoutées à ce réseau, à savoir celles des sciences de la nature et de la vie, des technologiques et des sciences appliquées. Sa salle de conférences de 600 places, équipée de tous les moyens, a été ouverte pour l’organisation de manifestations scientifiques et culturelles.

Cette infrastructure a bénéficié d’un projet structurant visant la réalisation d’un pôle universitaire s’étendant sur une superficie de 90 has. Ce qui a permis de la hisser au rang de grande université au niveau national, a souligné le recteur.

Ce pôle universitaire compte trois facultés : celle des lettres, des langues et de arts, la faculté du génie électrique et la faculté des sciences humaines et sociales, outre un bloc administratif, composé de 5 étages abritant le rectorat , une bibliothèque, une maison de l’entreprenariat, un siège des œuvres sociales et des infrastructures sportives.

L’université dispose aussi de laboratoires de recherche de pointe. Leur nombre a atteint les 49 laboratoires versés dans différentes filières. Ils sont encadrés par 90 équipes et 370 enseignants en plus de 2.000 étudiants post-graduation pour les diplômes d’études supérieures.

Les efforts déployés dans le domaine de la recherche scientifique ont permis à cette université de décrocher, en 2016, selon le classement du site web « Metric Ranking », la première place au niveau national et maghrébin, et la 27ème place au niveau africain et enfin la 1.725ème place parmi 27.000 universités au niveau mondial.

L’université de Sidi Bel Abbès a été baptisée, en 1996, du nom du professeur Djillali Liabès, natif de Sidi Bel Abbès et docteur en sciences humaines. Il occupa plusieurs postes dont celui de ministre des universités (1991) puis ministre de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique (1992) avant d’être nommé directeur de l’institut des études stratégiques globales. Djillali Liabès a été assassiné le 16 mars 1993 à Alger.