L’université de Béjaïa-Général Emballage Démarrage de la première promotion

L’université de Béjaïa-Général Emballage Démarrage de la première promotion

Une première en Algérie. Une licence professionnelle en emballage et qualité a été lancée aujourd’hui à la faculté des Sciences exactes de l’université de Béjaïa.

Le démarrage de la première promotion a été effectué, ce matin, en présence des cadres dirigeants de l’entreprise Général Emballage et des responsables de l’université.

Une trentaine d’étudiants de l’Université de Béjaïa, qui ont validé leur 1ère année de tronc commun- c’est le cas des étudiants en Sciences de la Nature et de la vie, en sciences technologiques et en sciences de la matière – ont été sélectionnés pour suivre cette licence créée avec l’entreprise Général Emballage.

Les cadres dirigeants de cette entreprise, leader dans l’industrie du carton ondulé, ont expliqué lors d’une conférence de presse, animée conjointement avec les responsables de l’université, qu’outre «le bénéfice d’un présalaire égal au SNMG et des terrains de stages appropriés, ces étudiants seront appelés à rejoindre les usines de Général Emballage à la fin de leurs études prévue en juin 2015.»

Cette formation sera suivie, toujours dans le même cadre, de deux autres promotions de 30 étudiants chacune en attendant que l’université de Béjaïa prenne le relais en adaptant cette offre, a confié le recteur de l’université, M. Saïdani, qui a affirmé que la faculté des sciences exactes allait proposer «à l’avenir des licences un peu plus générales.» Et cette expérience, le recteur souhaite l’élargir à d’autres partenaires économiques et devrait en principe susciter d’autres offres en attendant que l’université élabore, elle-même, des offres de formation adéquates.

Les cadres de Général Emballage ont indiqué que ce cursus professionnalisant a été préparé en collaboration avec les IUT de Montpellier et d’Avignon avec une déclinaison sur les besoins spécifiques de Général Emballage. Pour l’heure, en Algérie il n’existe, a-t-on indiqué, «aucune offre de formation centrée sur l’emballage, secteur d’appoint de l’industrie et de l’agriculture.»

C’est donc un premier pas concret dans «la politique d’indexation des contenus pédagogiques sur les besoins du monde productif et d’amélioration de l’employabilité des diplômés», a-t-on poursuivi.

Pour rappel, cette coopération s’est déjà matérialisée par le pré-recrutement, par Général Emballage, de 15 étudiants de Master 2 ainsi que l’encadrement de mémoire de Master sur des problématiques posées par l’entreprise Général Emballage, recherche matérialisée par un mémoire de Master 2.

Salim Aït-Sadi