Ahmed Kerroumi, enseignant universitaire, militant du MDS et membre de la CNCD Oran, a été découvert mort hier dans le local du MDS au quartier Plateau à Oran.
La macabre découverte a été faite par un militant de ce parti qui s’était rendu au siège pour y tenir une permanence. En ouvrant la porte, il a découvert le corps sans vie de l’enseignant universitaire. Hier alors que nous mettions sous presse, un cordon de police cernait le siège où s’affairaient les enquêteurs et le médecin légiste.
La famille, les amis et les proches du défunt avaient du mal à croire à cette dramatique nouvelle qui s’est propagée telle une traînée de poudre dans tout Oran. Plusieurs groupes de proches et amis du défunt se sont rendus au siège du MDS pour tenter de connaître les circonstances de cette tragédie .
Vendredi dans la soirée, le MDS Oran avait rendu public un communiqué dans lequel il exprimait sa solidarité avec la famille de Ahmed Kerroumi, «un enseignant universitaire, militant politique au parcours syndical et politique ininterrompu depuis la période du PAGS à ce jour au MDS, et membre actif de la Coordination d’Oran pour le Changement démocratique (CNCD-Oran)», note le document.
Le MDS avait appelé à plus de mobilisation et d’action pour exiger des institutions habilitées une diligence irréprochable dans leur travail de recherche et d’enquête, exprimer plus fortement sa solidarité avec sa famille, et «pour nourrir l’espoir que notre ami et camarade revienne dans les plus brefs délais et en bonne santé à sa famille, ses étudiants,
ses amis et camarades qui ont tant besoin de sa gentillesse, de sa bonté, de sa clairvoyance et de son engagement». Malheureusement, le sort en a décidé autrement, puisque la faucheuse a fini par emporter cet enseignant de l’Institut des sciences de la communication qui a formé des générations de journalistes et qui ne manquait aucune occasion pour animer des conférences dédiées à la lutte pour les droits de l’homme, la démocratie et la liberté de la presse.
F. Ben