L’Union nationale de santé publique : L’UNSP satisfaite de sa rencontre avec Hasbellaoui

L’Union nationale de santé publique : L’UNSP satisfaite de sa rencontre avec Hasbellaoui

Lakhal Amar, président de l’Union nationale de santé publique (UNSP), relevant du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), est longuement revenu, hier lors d’une conférence de presse, sur la rencontre qui s’est déroulée, mardi dernier, entre son organisation et le ministre de la Santé Mokhtar Hasbellaoui.

Lakhal Amar a affirmé que la rencontre s’est soldée par des résultats «encourageants» et «satisfaisants», vu que «le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affiché son entière disposition à régler les problèmes, ou presque, des travailleurs et autres fonctionnaires du secteur». Nous sommes «satisfaits des résultats obtenus et l’entière disposition du ministère à satisfaire certaines revendications dans un avenir proche», a-t-il ajouté, citant la titularisation de pas moins de 22 000 travailleurs contractuels. Le syndicaliste a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de garantir la sécurité dans les établissements et de protéger les employés du secteur des violences qui leur sont faites quotidiennement. À ce titre, il dira que «le ministre de la Santé s’est engagé à prendre en charge le volet inhérent à la sécurité des praticiens et autres personnels du secteur public», révélant que «chaque deux heures, un employé du secteur subissait un acte de violence». Par ailleurs, concernant le bon développement et l’évolution du secteur de la santé, ce dernier a souligné que «le ministre a promis des programmes de formation continue pour tous les corps». Ajoutant que «ces formations s’imposent pour s’adapter aux développements survenus dans le domaine, et améliorer les performances». Dans ce cadre, le ministre a également promis de satisfaire deux autres revendications, à savoir «la répartition équitable des médecins spécialistes dans différentes régions du pays, notamment au Sud et aux Hauts-Plateaux, et à assurer la disponibilité des médicaments dans les services des urgences médicales et d’obstétrique». Poursuivant son intervention, il a fait part de «la disponibilité» du ministre de la Santé à prendre en charge d’autres préoccupations, citant, entre autres, la révision du statut des établissements publics relevant du secteur, la cessation des contraintes visant l’activité syndicale, l’établissement d’une prime d’encadrement et de documentation. Ainsi, des garanties ont été, en effet, données par le département Hasbellaoui, selon les dires d’Amar Lakhal.

Deux revendications en «stand-by»

Cependant, l’interlocuteur a indiqué que «la tutelle était dans l’incapacité de satisfaire deux revendications». La première était l´indemnisation des travailleurs de la santé publique pour les heures de travail supplémentaires qu´ils effectuent chaque jour. Pour ce qui est de la deuxième, il s’agit de la révision des statuts particuliers de certaines catégories professionnelles du secteur (paramédicaux, sages-femmes, anesthésistes, réanimateurs et corps communs). Il expliquera que ces deux principales revendications ne relèvent de son ministère mais «des prérogatives du Premier ministère». Enfin, le responsable du syndicat n’a pas manqué d’exprimer toutes sa solidarité avec les médecins contestataires. Il s’en est entretenu avec le ministre, conseillant d’ouvrir les portes du dialogue.