Le débat sur le montant à donner au SNMG se fait de plus en plus d’actualité, notamment à l’approche de la tripartite qui aura lieu dans quelques semaines. Outre l’accord de principe sur la nécessité de revaloriser le salaire minimum des fonctionnaires algériens, les propositions des trois partenaires qui devront prendre part à cette rencontre ne sont toujours pas connues ou du moins pas assez claires.
Après un long silence, l’UGTA vient de rendre publique sa proposition sur le montant de ce salaire qu’elle a établi sur la base de l’étude traditionnelle qu’elle élabore à l’approche de ce rendez-vous. Ainsi, la centrale syndicale propose de relever le SNMG à 18 000 DA après qu’il ait été fixé à 12 000 DA en 2006.
L’UGTA, dans le modèle de budget qu’elle a arrêté dans le cadre de cette étude dont les conclusions seront proposées au débat lors de cette rencontre, estime qu’une famille de sept personnes a besoin d’un salaire de 34 000 personnes pour pouvoir nourrir tous ses membres durant une période d’un mois.
Des rencontres de concertation entre les différents partenaires en vue de tenir ce rendez-vous et de trancher cette question avant la fin de l’année en cours se sont intensifiées ces derniers jours. Il est à noter que la question de la révision du SNMG est le seul point qui sera abordé lors de cette tripartite, à en croire Abdelkader
Malki, secrétaire général chargé de la communication à l’UGTA, qui a souligné que «le SNMG a toujours évolué de 2000 DA, mais cette fois, nous espérons avoir plus». Les autres dossiers que les trois partenaires sont censé débattre lors de cette tripartite seront donc renvoyés dans le cadre d’une bipartite entre le gouvernement et l’UGTA. Il sera question notamment des statuts particuliers et du régime indemnitaire, deux points qui font l’objet de grandes contestations par les différents corps de la Fonction publique.
Nouria Bourihane
