L’Union européenne (UE) a opté en toute souveraineté pour un « format restreint » de sa participation à l’observation de l’élection présidentielle du 17 avril, une décision « loin d’être motivée par une quelconque saisine tardive de la partie algérienne », a-t-on affirmé mercredi au ministère des Affaires étrangères.
La décision de l’UE trouve son explication dans des « considérations liées notamment aux contraintes propres au fonctionnement des institutions européennes et surtout aux priorités d’agenda et de mobilisation des ressources financières pour la prise en charge des missions d’observation », a-t-on expliqué de même source, rappelant que l’UE a opté pour le même format d’observation des élections en Libye et en Egypte, pays où ces élections se sont déroulées dans des contextes particulièrement complexes.
Sitôt le corps électoral convoqué, l’Algérie a adressé une requête à la haute représentante et vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, formalisant l’invitation du Gouvernement algérien à une mission d’observation de l’UE, a souligné la même source, précisant qu’en réponse à la requête algérienne, « l’UE a opté pour un format restreint de sa participation à l’observation de l’élection présidentielle ».
En tout état de cause et même si la représentation européenne sera réduite, ce partenaire « sera néanmoins présent non seulement par le truchement d’experts avisés en matière d’observation mais également par d’éminentes personnalités invitées par le Gouvernement algérien », a relevé la source, rappelant qu’en plus des experts européens, près de 400 observateurs venant des cinq continents seront présents en Algérie à l’occasion de cette importante échéance électorale.
Par ailleurs, le ministère a souligné que « la volonté ferme et sans équivoque de l’Algérie d’assurer une totale transparence à l’ensemble du processus de l’élection présidentielle d’avril 2014 a toujours figuré en bonne place dans le dialogue d’ensemble avec l’UE ». Il s’agit d’un dialogue institutionnalisé notamment dans le cadre du Conseil d’association mis en place en vertu de l’Accord d’association et qui constitue une enceinte de concertation et de prise de décision sur l’ensemble des questions inhérentes au partenariat global entre l’Algérie et l’UE, a-t-on encore rappelé.
« C’est dans cet esprit constructif que l’UE a été à chaque fois sollicitée pour participer à l’observation des élections en Algérie, qu’elles soient législatives ou présidentielles aux côtés d’autres organisations régionales et internationales », a souligné la même source.
L’UE opte pour un « format restreint » de sa participation à l’observation de la présidentielle (MAE)
ALGER – L’Union européenne (UE) a opté en toute souveraineté pour un « format restreint » de sa participation à l’observation de l’élection présidentielle du 17 avril, une décision « loin d’être motivée par une quelconque saisine tardive de la partie algérienne », a-t-on affirmé mercredi au ministère des Affaires étrangères.
La décision de l’UE trouve son explication dans des « considérations liées notamment aux contraintes propres au fonctionnement des institutions européennes et surtout aux priorités d’agenda et de mobilisation des ressources financières pour la prise en charge des missions d’observation », a-t-on expliqué de même source, rappelant que l’UE a opté pour le même format d’observation des élections en Libye et en Egypte, pays où ces élections se sont déroulées dans des contextes particulièrement complexes.
Sitôt le corps électoral convoqué, l’Algérie a adressé une requête à la haute représentante et vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, formalisant l’invitation du Gouvernement algérien à une mission d’observation de l’UE, a souligné la même source, précisant qu’en réponse à la requête algérienne, « l’UE a opté pour un format restreint de sa participation à l’observation de l’élection présidentielle ».
En tout état de cause et même si la représentation européenne sera réduite, ce partenaire « sera néanmoins présent non seulement par le truchement d’experts avisés en matière d’observation mais également par d’éminentes personnalités invitées par le Gouvernement algérien », a relevé la source, rappelant qu’en plus des experts européens, près de 400 observateurs venant des cinq continents seront présents en Algérie à l’occasion de cette importante échéance électorale.
Par ailleurs, le ministère a souligné que « la volonté ferme et sans équivoque de l’Algérie d’assurer une totale transparence à l’ensemble du processus de l’élection présidentielle d’avril 2014 a toujours figuré en bonne place dans le dialogue d’ensemble avec l’UE ». Il s’agit d’un dialogue institutionnalisé notamment dans le cadre du Conseil d’association mis en place en vertu de l’Accord d’association et qui constitue une enceinte de concertation et de prise de décision sur l’ensemble des questions inhérentes au partenariat global entre l’Algérie et l’UE, a-t-on encore rappelé.
« C’est dans cet esprit constructif que l’UE a été à chaque fois sollicitée pour participer à l’observation des élections en Algérie, qu’elles soient législatives ou présidentielles aux côtés d’autres organisations régionales et internationales », a souligné la même source.