L’Union Européenne a appelé les pays du Sahel à adopter des mesures sécuritaires plus efficaces pour faire face aux menaces de l’AQMI dans la région, et œuvrer collectivement pour garantir la sécurité des délégations européennes se rendant dans cette région.
Dans ce sens, la réunion des ministres des Affaires étrangères, prévue lundi prochain, aura à « évaluer la situation sécuritaire dans la région du Sahel ». « Nous nous concentrons actuellement sur le problème du kidnapping des otages européens dans la région », a déclaré le porte-parole de l’UE, ajoutant que « les institutions de l’UE étudient actuellement les moyens disponibles leur permettant de contribuer à garantir la sécurité et la stabilité dans la région ».
Selon le même interlocuteur, l’intervention de l’UE dans la région n’est pas à écarter, soulignant que « l’UE souhaite renforcer la coopération avec les pays de la région du Sahel».
Il y a lieu de relever que quelques pays du Sahel, à l’exemple de l’Algérie, s’oppose farouchement à toute ingérence étrangère et a appelé ses voisins à protéger leur souveraineté, une position qui n’a pas le soutien de tous les autres pays du Sahel, à l’instar du Mali, qui ne voit pas d’inconvénient d’une présence militaire française dans la région.
