Lu pour vous: Comment le curcuma a aidé une femme mourante à combattre le cancer

Lu pour vous: Comment le curcuma a aidé une femme mourante à combattre le cancer

Un article du Guardian cite en exemple une femme britannique de 67 ans qui a vu son myélome perdre du terrain après avoir pris un traitement à base de curcuma. Dieneke Ferguson, une Britannique de 67 ans, a été diagnostiquée, en 2007, d’un myélome appartenant au groupe des cancers plasmocytaires, qui sont des maladies dans lesquelles le corps produit trop d’un certain type de cellules appelées plasmocytes que l’on retrouve principalement dans la moelle osseuse. Pendant cinq ans, elle aura subi plusieurs traitements de chimiothérapie ainsi que quatre greffes de cellules souches qui se sont avérés infructueux et avec, en somme, tous les effets secondaires que cela implique.

Alors que toutes ses options paraissaient épuisées et il qu’il n’y avait rien d’autre qu’elle pensait pouvoir faire ou se voir prescrire par des professionnels pour enrayer la maladie, Dieneke a débuté un traitement pour le moins inhabituel. Dieneke a donc commencé à prendre un traitement à base de curcumine, un des composants- clés du curcuma qu’elle s’était vu conseillé via un forum sur internet. Elle a tout simplement décidé de tenter le tout pour le tout car, à ce stade-là, et ses protocoles de soins n’ayant guère été fructueux, elle n’avait plus rien à perdre. Elle entama son traitement en prenant 8 g par jour de curcumine sous forme de comprimés, l’équivalent d’environ deux cuillerées à thé de curcuma pur en poudre. Le traitement a eu un effet tel sur l’organisme de Dieneke qu’il a récemment fait les pages de l’éminent British Medical Journal (journal scientifique) comme un rapport de cas unique de la façon dont un ingrédient naturel était en quelque sorte capable de tenir le cancer à distance. Jamie Cavenagh, professeur des maladies du sang à l’hôpital Barts de Londres et coauteur du rapport déclare : «Lorsque vous consultez son tableau, il n’y a pas d’autre explication pour le rétablissement de Dieneke autre que celui lié au traitement à la curcumine.» Dieneke est aujourd’hui convaincue que la curcumine pourrait aider certains malades comme elle.

Mais, bien que le traitement à base de curcumine soit largement utilisé en médecine ayurvédique (science de l’Inde) et étudié pour ses effets anti-inflammatoires et antiseptiques, pour que celui-ci soit largement prescrit, il doit, dans un premier temps, être testé dans des essais cliniques à grande échelle. Angus Dalgleish, professeur d’oncologie à l’hôpital St-George de South London, en Grande- Bretagne, est un autre professionnel de la santé qui a étudié les effets de la curcumine sur ses patients et qui est convaincu par le potentiel de celle-ci. Il déclare même que «la curcumine est un puissant agent anti-inflammatoire et l’inflammation chronique est le précurseur de 99% de tous les cancers ». Il ajoute, «quand bien même cela ne marche évidemment pas pour tout le monde, cela peut, en revanche, fonctionner chez certaines personnes.»