L’U.E appuie les réformes politiques en Algérie

L’U.E appuie les réformes politiques en Algérie
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Les réformes politiques annoncées et qui feront dés la semaine prochaines l’objet des première consultations viennent de recevoir un soutien inespéré pour le gouvernement : L’Union Européenne (U.E). En effet, son commissaire chargé de l’Elargissement et de la politique de Voisinage, le Tchèque Stefan Füle, en visite de trois jours en Algérie, s’est fait aujourd’hui l’avocat des autorités algériennes pour en plaider l’importance et la pertinence.

Dans un point de presse qu’il a animé avec le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci, hier à la résidence El Mithak, l’émissaire de Bruxelles a distribué de bons points au gouvernement à propos des réformes annoncées. «L’Union européenne, salue l’annonce de la levée de l’Etat d’urgence et les réformes prochaines.

Nous espérons qu’elles répondront aux aspirations du peuple algérien», a-t-il déclaré d’emblée. Mais tout en accordant son satisfecit sur le principe, Stefan Füle a déclaré néanmoins qu’il était «évidemment crucial d’écouter les aspirations du peuple algérien exprimées depuis le début de l’année» dans une allusion au manifestations pour le changement qui ont eu lieu en Algérie.

M. Füle, dont c’est la seconde visite depuis juin 2010 en Algérie, a évoqué les changements intervenus dans la région indiquant qu’avec ces révolutions l’UE était aussi «en train de changer ses rapports» avec ces pays du sud. «Dans ce contexte de révolutions historique dans cette partie du monde, l’Union Européenne apporte son soutien total à l’Algérie et aux Algériens».

C’est donc un soutien clairement exprimé mais avec une réserve sur la nature des réformes annoncées et leur impact sur les algériens. Stefan Füle à voulu nuancer son constat le temps de connaître la substance des réformes politiques annoncées.

Pour autant, le commissaire européen ne s’est pas empêché d’enregistrer avec «satisfaction» que ces réformes annoncées par le président Bouteflika, «vont concerner la société civile en plus des partis politiques et renforcer la démocratie, la liberté d’expression et d’association».

Il a tout de même précisé que la commission européenne fait du «renforcement de la démocratie» son cheval de bataille dans sa nouvelle politique de voisinage adopté le 8 mars dernier. Au chapitre économique, l’Algérie et l’Union européenne (UE) devront se retrouver «au plus tard début juin» à Alger pour un 4e round de négociations, dans le cadre du conseil d’association.

Il sera notamment question d’examiner la révision du calendrier du démantèlement tarifaire, tel que demandé par l’Algérie, souligne Mourad Meldeci. Pour cause, le constat est loin d’être reluisant : en cinq années d’application, l’accord d’association a surtout profité aux produits européens qui ont envahi le marché algérien, alors que le produit local à du mal à franchir les frontières de l’U.E.