Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a exclu, pour le moment, l’ouverture des frontières de l’extrême Sud du pays.
En effet, lors d’une rencontre avec les représentants de la société civile au terme de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tamanrasset, Sellal a indiqué, hier, que la question n’est pas à l’ordre du jour actuellement et ce pour des raisons sécuritaires tout en soulignant que l’ouverture des frontières de l’extrême sud “nécessite encore du temps”, ajoutant que “des criminels peuvent s’introduire à travers ces frontières et créer des problèmes sur le territoire national”.
Néanmoins au sujet de l’ouverture provisoire de ces frontières pour pratiquer le troc, à la demande des représentants de la société civile de Tamanrasset, le Premier ministre a indiqué qu’”avec l’accord du président de la République et sous la supervision de l’Armée nationale populaire (ANP), ces frontières sont ouvertes une fois par mois, et il est possible, en concertation avec l’ANP d’examiner la possibilité de les ouvrir deux fois par mois”.
Pour rappel, l’Algérie avait pris la décision en janvier dernier de fermer ses frontières terrestres du Sud pour des considérations sécuritaire notamment et en raison du contexte également sécuritaires dans les pays voisins la Libye et le Mali.