Lourdement sanctionné, Wassini Bouazza n’est plus général

Lourdement sanctionné, Wassini Bouazza n’est plus général

Les sanctions contre le général-major Wassini Bouazza, ex-premier responsable de la direction générale de la sécurité intérieure actuellement en détention, continuent à tomber.

En effet, Wassini Bouazza été déféré devant le conseil de discipline militaire, au début de ce mois de mai, et selon nos confrères d’El watan, l’ex-premier responsable de la direction générale de la sécurité intérieure a été lourdement sanctionné.

Le conseil de discipline militaire, lui a infligé une lourde sanction qui prévoit une « cassation de grade et de la remise au rang de djoundi», Wassini Bouaaza est donc déclassé au grade de djoundi. Désormais, il n’est plus général.

Il s’agit d’une sanction administrative statuaire, prévue par la loi 06/02 de 2006, notamment dans ses articles 69, 70, 71 et 72. En vertu de l’article 69 et « sans préjudice des sanctions pénales qu’elle peut entraîner, le militaire s’expose, selon la nature et la gravité de la faute commise, à une sanction disciplinaire, professionnelle et/ou statutaire », rapporte le journal El Watan.

Lors de son audition devant l’autorité judiciaire compétente, l’ancien directeur général de la sécurité intérieure (Dgsi), s’est défendu tout seul, sans la présence de son collectif de défense. Ce dernier a nié son implication et interférence dans le scrutin du 12 décembre 2020, précisant à ce sillage qu’il a uniquement exécuté les ordres son supérieur, à savoir le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah.

Une sanction qui s’ajoute à la condamnation prononcée mars dernier

Pour rappel, l’ancien directeur général de la sécurité intérieure (Dgsi), l’ex-général Wassini Bouazza a été condamné  à 16 ans de réclusion criminelle par le tribunal militaire de Blida.

Le procès de général Bouazza s’était ouvert le 30 mars dernier au tribunal militaire de Blida. Il a comparu avec quatre de ses subordonnés, tous les officiers de l’armée.

L’ancien DGSI est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont “enrichissement illicite”, “trafic d’influence” et “infraction aux consignes de l’armée”. s’agissant les quatre officiers, deux ont été condamnés à 15 ans de prison ferme. Quant aux deux autres, une peine de 14 ans de prison a été prononcé à leur encontre.