Louiza Hanoune a appelé, hier à une nouvelle Charte pour la paix et la réconciliation nationale. « On pense qu’après dix ans, il est temps maintenant de réactualiser la Charte pour la paix et la réconciliation nationale », a déclaré la patronne du PT à l’université d’été de son parti qui s’est ouverte vendredi dernier à Zeralda, sur la côte ouest d’Alger.
Son argument : « les dossiers ne sont pas totalement fermés et n’ont pas été réglés et traités », sans donner de détails. Selon Louisa Hanoune « pour tourner la page, il faut régler toutes les causes de la crise ». Elle appelle à l’ouverture d’un débat « entre les Algériens sans aucune ingérence étrangère pour poser les questions afin de savoir comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les raisons de la crise et les responsables ? ».
La patronne du PT a assuré que sa démarche ne s’inscrivait pas dans « une volonté de vengeance sur qui que ce soit », mais « c’est dans le but de pouvoir définitivement tourner la page ».
Par ailleurs, Louisa Hanoune a évoqué les événements d’octobre 1988 en remarquant que « ceux qui ont été à l’origine des dérives n’ont pas encore été jugés malgré les demandes des familles des victimes ». Tout comme elle a dénoncé « la gestion superficielle » des dossiers du printemps noir, des événements de Ghardaïa et de In Salah.
M. L.
