Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs

« L’Assemblée populaire nationale constituait une tribune d’expression, pour céder la place à une démarche ouvertement totalitaire d’une partie de l’Etat dans le but de bâillonner ou de rendre inaudibles les voix de l’opposition […] La fraude électorale est une expression de l’essoufflement total de l’Etat qui n’a pas réussi à se régénérer, et les partisans du régime pensent pouvoir perpétuer le système par des pratiques moyenâgeuses.»

Mohcine Belabbas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie

« Cette ultime fraude rend encore plus aléatoire le principe même du combat démocratique institutionnel et expose la nation à tous les périls dans une séquence historique nationale et internationale des plus incertaines. (…) Notre proposition d’une instance indépendante d’organisation des scrutins à tous les niveaux n’est pas une mesure administrative. Elle est le levier politique qui donne du sens au combat pour la consécration de la souveraineté populaire.»

Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP)

« Nous sommes un parti convaincu que le changement viendra de l’intérieur. On ne peut changer les choses si nous sommes absents dans les institutions comme l’APN, les wilayas et les communes. On ne peut rien faire, en étant dans l’opposition, à l’extérieur des instances élues. L’Alliance a décidé de saisir le Conseil constitutionnel, notamment en ce qui concerne le gonflement des chiffres au profit de certaines formations politiques. Nous continuerons d’activer dans le cadre de l’opposition constructive.»

Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement

« J’exprime ma fierté des réalisations de l’Alliance MSP – FC durant la campagne électorale qui a été positive, mais le plus important, c’est de s’atteler à relever les défis qu’impose la conjoncture actuelle. »

Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD)

« Le pouvoir doit tirer des enseignements de ces élections car l’intérêt de l’Algérie réside dans l’élargissement de la base de gouvernance en respectant la volonté des citoyens et en évitant toutes formes de fraude ou autres pratiques habituelles ayant porté préjudice à la Nation et au pays. »

Abdelmalek Bouchafa, secrétaire général du FFS

« Le seul vainqueur de cette échéance électorale – et nous devons le reconnaître – est l’abstention sous toutes ses formes, suivie par le « parti » des bulletins nuls. Le Front des Forces socialistes, comme il a eu à le faire en d’autres circonstances, exprime sa vive préoccupation à l’égard de la désaffection du peuple algérien dans l’exercice de ses droits politiques. »