La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, a plaidé mercredi à Bejaia en faveur de la refondation de la fiscalité locale pour palier le manque de ressources et moyens des collectivités locales.
« Le système fiscal actuel est obsolète et injuste », a-t-elle affirmé lors d’un meeting électoral en prévision des élections locales du 29 novembre en prônant la nécessité de sa révision « intégrale ».
Mme Hanoune ne donne pas de piste à suivre, ni de type d’impôts à valoriser mais inscrit sa démarche, dans une vision d’ensemble de développement local, qui de son point de vue, mérite « une nouvelle approche, adaptée aux exigences de l’heure ».
« Il y a actuellement 482 communes, considérées comme évoluant en dehors de tout processus de développement à cause de leurs déficits budgétaires chroniques et de leurs rentrées limitées. On ne peut pas continuer comme ça », a-t-elle souligné, appelant les pouvoirs publics à « voler à leur secours », grâce à des « appuis financiers plus conséquents, mais aussi plus justes et plus équilibrés ».
Pour elle, le propos, se mesure en termes de « continuité de la République dans toutes les circonscriptions du pays ».
Mme Hanoune a, par ailleurs, suggéré une révision des nouveaux codes de la commune et de la wilaya, qui de son point de vue, « brident grandement les missions des élus locaux ».
« Ils (les codes) ont consacré l’hégémonie de l’administration et réduit à sa plus simple expression le rôle de l’élu. C’est un non sens », s’est-elle écriée, estimant que cette façon de faire, « concourt davantage à maintenir l’inertie qu’à réaliser la rupture ».
