L’éternelle candidate malheureuse à la présidentielle, Louisa Hanoune qui a perdu plus de 400 000 voix par rapport à la dernière élection en ne recueillant que 140 000 votes durant le scrutin du 17 avril dernier, a choisi de s’attarder sur la réélection du président sortant au lieu de commenter sa défaite. Celle qui considère qu’obtenir 140 000 voix (1,37%) en 2014 alors qu’elle avait réuni 600 000 votes en 2009, est «plutôt positif», a décidé de garder sa position de soutien « caché » de Bouteflika. Elle a expliqué que son faible pourcentage n’était pas une défaite politique, estimant que «le plus important est que le président Bouteflika soit le vainqueur car il incarne l’unité nationale».
La secrétaire général du Parti des travailleurs qui considère que grâce à ses réalisations de ces dernières années, Bouteflika ne pouvait qu’être réélu, a également soutenu que «Le vote des citoyens algériens en faveur de M. Bouteflika était franc, clair et net et ne laisse aucune place au chantage et à la manipulation du destin et de l’avenir du pays ». Selon Mme Hanoune, «L’Algérie est sortie grandement victorieuse de ce scrutin. Le peuple, à travers le choix qu’il a exprimé, n’avait pas voulu faire un saut dans l’inconnu».
Un peuple algérien qui selon Louisa Hanoune a fait preuve de beaucoup de «maturité » et d’«éveil» à l’occasion de ces élections en choisissant de réélire le président sortant et d’accorder la priorité à la préservation de la paix et de la stabilité. Enfin, pour la SG du Parti des travailleurs, le scrutin du 17 avril dernier était «transparent», «propre» et «inattaquable».
À la fin de la conférence de presse de Louisa Hanoune durant laquelle, elle a fait ces déclarations, les questionnements sur son avenir politique ont repris de plus de belle. Maintenant, beaucoup se demandent si la SG du parti des travailleurs se prépare à rejoindre enfin le gouvernement ? ou bien si elle continuera tout simplement à négocier des sièges au parlement ?
