Cette réunion est issue de la Conférence mondiale ouverte, tenue en novembre 2010 à Alger. A l’issue de cette rencontre, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, est revenue sur la politique de notre pays en précisant que cette conférence coïncide avec l’anniversaire des événements du 5 octobre 1988
«Cette réunion correspond avec le 23e anniversaire d’el intifada de la jeunesse algérienne. Ce n’était pas une révolution. C’était un soulèvement très important, certes le peuple a pu avoir la démocratie mais la situation sociale n’est pas encore réglée». La secrétaire générale du parti a affirmé que ces soulèvements étaient motivés par l’augmentation de la dette extérieure et avaient une portée mondiale. Au sujet de l’impérialisme, Louisa Hanoune a indiqué que «ce plan existe à travers des plans constants et les guerres qui visent le pillage des richesses des pays».
Louisa Hanoune a souligné que les six pays limitrophes de la Libye sont en danger, à savoir l’Algérie, l’Egypte, le Soudan, le Niger, le Mali». Dans ce contexte, elle a souligné que des pressions énormes sont exercées, notamment en Algérie. «Ces pressions font suite à la position politique de l’Algérie. Des terroristes tentent de perpétrer des attentats.»
Quant à Daniel Gluckstein, membre de cette coordination, il a affirmé que la politique française est en train de tuer des peuples, en évoquant l’exemple de la Grèce comme étant «un plan de mort et d’agression». Des documents qui donnent un aperçu sur les activités régionales et syndicales sont à l’ordre du jour lors de cette réunion tenue hier et qui sera close aujourd’hui.
Par Hadjer Titem