La candidate du Parti des Travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril prochain Louisa Hanoune a appelé samedi à Tlemcen, à la suppression des frontières et à la fraternité entre les peuples du Maghreb arabe.
»Nous avons besoin d’un Maghreb des peuples avec ses dimensions arabes et musulmanes et de la suppression des frontières qui se dressent contre la fraternité entre ses peuples », a martelé l’unique postulante au siège d’El-Mouradia, lors de son meeting électoral tenu à la maison de la culture de Tlemcen.
Considérant que la »stabilité » de l’Algérie ne peut s’accomplir qu’avec celles de ses voisins, la leader du PT a estimé que »l’union » entre les pays du Maghreb arabe est de nature à »contrecarrer les visées » étrangères, qui »ciblent et menacent » l’intégrité de notre pays.
Faisant allusion à Messali Hadj, elle a considéré que »la réconciliation passe par la réappropriation par le peuple algérien de son histoire toute entière, avec ses réalisations et ses échecs ».
« Elle suppose également, a-t-elle ajouté, la réhabilitation de ceux qui ont été à l’origine de la mobilisation populaire pour arracher l’indépendance du pays ».
L’histoire de l’Algérie »est toujours forte », et constitue ainsi, selon elle, une source d’inspiration dans la lutte des Algériens pour leurs droits à la liberté, à la démocratie et à une vie meilleure.
Louisa Hanoune, seule candidate femme à cette présidentielle, s’est « réjouie » que sa formation politique soit également « la seule, qui milite pour
les droits à la dignité et à l’équité de celles qui représentent la moitié de la société algérienne ».
Au quatorzième jour de la campagne électorale, elle a réitéré sa revendication pour l’officialisation de Tamazight, aux côtés de la langue nationale. Elle estime qu’il s’agit d’une »affaire nationale ».