Les évènements qui agitent actuellement le sud du pays, a travers les manifestants des jeunes chômeurs, ont fait sortir de ses gonds Louisa Hanoune. Elle n’y va pas par quatre chemins, elle accuse ouvertement l’ex chef du gouvernement Ahmed Benbitour d’en être l’instigateur.
« On se demande comment la fête du tapis qui se déroule chaque année pacifiquement dans cette wilaya a pu se transformer cette année en manifestation politique » s’interroge la première ère responsable du parti des travailleurs qui croit savoir qu’Ahmed Benbitour a multiplié ces derniers temps des déplacements dans cette wilaya et qu’il y aurait rencontré aussi des activistes de la société civile.
Louisa Hanoune pointe aussi un doigt accusateur sur le FFS qu’elle soupçonne d’être partie prenante de l’agitation du sud du pays. On ne comprend pas l’attitude de ce parti, il y a de la duplicité dans son discours, sa direction nationale se soucie de ce qui se passe au sud et exprime des inquiétudes sur les risques qui pèsent sur l’unité nationale, mais sur le terrain et dans les manifestations on retrouve ses militants.
Louisa Hanoune, en parlant de la manifestation des chômeurs d’Ouargla a révélé (reste à savoir si c’est vrai) que deux algériens venus d’Egypte et travaillant pour le compte de Human Right Watch, ont été particulièrement actifs avant, pendant et après cette manifestation. Pour elle il n’y a pas l’ombre d’un doute, ces manifestations, d’essence sociales, sont entrain d’être manipulés dans le but évident d’entraîner l’Algérie dans le chaos que connaissent les pays arabes.
Louisa Hanoune tire aussi à boulets rouge sur le Quatar responsable, à ses yeux de la situation de ces pays. Raison pour laquelle elle suggère aux autorités du pays d’en prendre leurs distances avec ce pays avec lequel l’Algérie entretient actuellement un partenariat économique de premier plan.
Louisa Hanoune revient une nouvelle fois sur Benbitour pour défendre indirectement le président Bouteflika. « Se prend–il pour le médecin du président pour dire qu’il n’est pas en état de santé de solliciter un quatrième mandat »interroge t- elle en soulignant que le chef de l’état a le droit de postuler à un quatrième mandat dés lors que la constitution le lui permet.
En revanche, elle rappelle que son parti, non opposé à la limitation des mandats est partisan de la révocation du président. Comment en présentant à mi mandat son bilan au suffrage universel, comme Hugo Chavez l’a déjà fait. S’agissant des scandales de corruption, la première dame du parti des travailleurs, cherche à épargner le président de la République, tout en enfonçant ses collaborateurs. Ainsi, elle demande à ce que les deux ministres Chakib Khélil et Temmar , les deux ministres qui essuient régulièrement ses foudres à chaque conférence de presse, soient mis aux arrêts pour être jugés.
