Louisa Hanoune à Skikda “Je ne suis pas candidate pour instaurer un État socialiste”

Louisa Hanoune à Skikda “Je ne suis pas candidate pour instaurer un État socialiste”

Poursuivant son périple électoral, la candidate du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a animé hier un meeting à la salle omnisports les Frères-Saker, de Skikda. Toujours passionnée par la politique, elle a tenu un discours de 52 minutes sans interruption. Son intervention s’est axée sur une “rupture totale avec le système” qui n’a pas changé d’un iota. D’ailleurs, elle n’a pas cessé de fustiger le système en place.

Elle dit être la seule capable de sauver et de pérenniser la souveraineté nationale.

La seule également en mesure d’instaurer une démocratie sociale qui garantit les droits de la femme, du travail, du logement, de la santé, de l’éducation et la formation qui sont à la charge de l’État. Elle a prononcé une plaidoirie sur la femme. Elle a beaucoup insisté sur la protection sociale de la femme travailleuse contre les harcèlements de toutes sortes. Elle dira en substance : “Le PT est un parti socialiste qui prend en considération la situation internationale actuelle pour faire face aux attaques contre les pays qui gardent leur souveraineté et le pouvoir de décision de la politique extérieure.”

Plus loin, Louisa Hanoune s’adressera à ses partisans et autres sympathisants en disant : “Le dépouillement a commencé aujourd’hui parce que ce qui va trancher entre les différents candidats ce sont les problèmes économiques et sociaux en relation avec la nature du système. Je ne suis pas venue vous faire des promesses pour instaurer un pays socialiste, car la révolution sociale est un long parcours, mais pour exposer un programme qui va mettre fin à la marginalisation et à l’exclusion de pans entiers de la société, un système qui n’utilise pas la religion pour des raisons politiques”, lancera-t-elle. Et de poursuivre : “Je vous propose la grande mobilisation pour créer la rupture avec le parti unique et ses politiques qui ont engendré la corruption, le clientélisme et la bureaucratie pour la fondation de la deuxième république : un État démocratique avec de nouvelles institutions crédibles qui adoptent la justice et les libertés individuelles.”

La candidate à la présidentielle du 17 avril prochain conclura son discours par un appel au vote. “Je vous demande de vous mobiliser pour casser cette option qu’on impose au peuple en vous rendant massivement aux urnes.”

A. B