Devant les membres du Conseil de la Nation, le ministre de la Justice a répondu aux partis islamistes qui ont tenté de bloquer le projet de loi sans les citer « Je n’ai pas commenté ou fait de déclarations. J’ai attendu mon tour pour répondre à ceux qui ont déformé le contenu de ce texte », a expliqué Tayeb Louh.
Le ministre est revenu sur les principaux points du projet de loi dont la criminalisation de la violence verbale et des actes portant atteinte à la pudeur dans la rue en rappelant le vide juridique concernant ce sujet. « Il y a eu une déformation des propos et des interprétations », a-t-il insisté.
Le ministre de la Justice a rappelé l’affaire de Razika Cherif, la femme tuée par un automobiliste à M’sila pour avoir refusé de céder à ses avances. « La victime était une femme. Il l’a agressée verbalement. La victime a répondu puisqu’il a touché son honneur. Il a poursuivi l’agression », a dit Tayeb Louh. « S’il n’avait pas été arrêté, la vengeance de la société aurait été terrible », a-t-il affirmé.