Le ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, M. Tayeb Louh a affirmé samedi à Alger que l’octroi de permis de travail à la main d’oeuvre étrangère est tributaire de la formation de la main d’oeuvre nationale.
Présidant l’ouverture de la rencontre nationale des directeurs de l’emploi de wilaya, le ministre a indiqué que son département avait pris des mesures rigoureuses consistant notamment en l’établissement de la condition d’octroi des permis de travail à la main d’oeuvre étrangère sur le marché du travail national contre le transfert du savoir-faire professionnel à la main d’oeuvre nationale, à travers la formation.
L’Algérie compte plus de 50.000 travailleurs étrangers détenant un permis de travail et déclarés à la sécurité sociale, a rappelé M. Louh, estimant que le taux de main d’oeuvre étrangère en Algérie est « très faible » par rapport aux autres pays d’une part et par rapport au nombre total de la main d’oeuvre nationale, d’autre part.
Concernant la répartition de la main d’oeuvre étrangère par secteurs, le ministre a précisé que le secteur des travaux publics et du bâtiment vient en tête suivi du secteur de l’industrie, outre le secteur des services qui compte « un très faible » taux de main d’oeuvre étrangère.
Les directions de l’emploi au niveau des wilayas octroient ce type de permis à la main d’oeuvre étrangère dans les professions liées aux grands projets nationaux qui enregistrent un manque en matière de main d’œuvre nationale sur le marché du travail.
Dans de précédentes déclarations, M. Louh a annoncé que plusieurs mesures ont été prises liées aux permis de travail octroyés à la main d’oeuvre étrangère, dans le cadre de la réglementation et de l’organisation du marché du travail.