Le traitement contre le cancer cancer reste du ressort des établissements sanitaires publics, a annoncé jeudi dernier à Alger, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh.
Répondant à la question d’un membre du Conseil de la Nation, lors d’une séance plénière sur une éventuelle conclusion d’une convention pilote entre la Sécurité sociale et les établissements sanitaires privés pour le traitement du cancer ; M. Louh a indiqué que la prise en charge de cette maladie «est du ressort de l’Etat et son traitement relève des établissements sanitaires publics».
Le ministre a, dans ce sens, précisé que le rôle des établissements sanitaires privés dans le cadre d’un programme national de lutte contre le cancer est «complémentaire» du système de traitement public. Soulignant que le traitement du cancer requiert des moyens importants et l’implication de plusieurs spécialités selon le type de la maladie, Tayeb Louh a rappelé le plan national de lutte contre le cancer élaboré par le ministère de la Santé, citant, à titre d’exemple, les centres de santé chargés de la lutte contre le cancer implantés à travers le territoire national.
Il a, en outre, évoqué les projets initiés par le ministère de la Santé pour la prise en charge des malades atteints de cancer, dont le projet de réalisation de centres de lutte contre cette maladie dans les wilayas de Sétif, Annaba et Batna, affirmant que le taux d’état d’avancement des travaux dépassait 60%. Le ministre, cité par l’Agence de presse algérienne, a rappelé la création en 2011 d’un fonds spécial pour la lutte contre le cancer en vertu de la loi de finances. Il a, en outre, indiqué que le fonds est financé par l’Etat et vise à renforcer la prise en charge de la maladie, notamment pour ce qui est du diagnostic précoce et du traitement de la maladie.
Le rôle de la Sécurité sociale consiste à contribuer au «financement» des hôpitaux publics et au développement des «actions préventives» à travers les centres régionaux d’imagerie médicale en matière de diagnostic précoce du cancer du sein. Selon le ministre, près de 14.000 femmes, âgées de 40 ans et plus, ont depuis le mois de janvier de l’année écoulée, bénéficié de ce diagnostic précoce au niveau de ces centres.
Par : Ahmed Bouaraba