Les régions de l’ouest algérien, notamment Oran, Mostaganem et Chlef recèlent plusieurs sites touristiques, religieux, archéologiques et culturels à prendre en charge pour promouvoir le tourisme local et contribuer au développement durable.
Ces régions attirent un grand nombre de touristes locaux et étrangers grâce à leur nature sublime, aux sites archéologiques et aux plages dont elles disposent. Oran demeure l’une des plus belles villes algériennes du fait de sa richesse végétale, touristique et culturelle outre ses stations thermales et ses plages enchanteresses.
Selon le guide touristique ayant accompagné la délégation de journalistes lors de leurs visites touristiques dans les trois wilayas, Oran compte 600 sites archéologiques dont l’Eglise « Santa Cruz » et le mausolée de Sidi El-Houari considérés comme étant les destinations phares des touristes.
En outre, la wilaya d’Oran renferme 24 sites historiques classés au niveau national d’autant que le vieux quartier de Sidi-El Houari compte 63 monuments qui attirent plusieurs adeptes du tourisme culturel, indique le guide touristique.
Le direction de la culture de la wilaya d’Oran a proposé récemment d’intégrer sept sites touristiques et archéologiques dans le patrimoine national, ajoute-t-il. Par ailleurs, Chlef est considérée comme l’une des wilayas algériennes les plus fascinantes du fait de ses plages et ses forêts, notamment la ville de Ténès.
La wilaya étant séculaire, plusieurs ossements ont été découverts dans des cavernes, notamment celle se trouvant sur la montagne de Sidi Merouane, précise un guide touristique.
Les Berbères et les Phéniciens ont vécu à Chlef au VIIIème siècle avant J-C, notamment dans la ville de Ténès qu’ils ont érigée en espace commercial nommée « Cartina » durant le IIIème siècle avant J-C.
La wilaya de Chlef recèle diverses potentialités touristiques, notamment son littoral qui s’étend sur 120 Km, ses beaux paysages naturels, ses phares et ses sites touristiques dont les célèbres tombeaux phéniciens à Ténès La région de Chlef regorge de sites archéologiques remontant à l’époque romaine alors que d’autres attestent de la civilisation musulmane notamment dans la ville antique de Ténès qui abrite les mosquées de Sidi Boumaiza, de Lalla Aziza, Bordj El Ghoula, Bab El Bahr, Zouaouia, la mosquée de Sidi Ali Ben Ahmed El Medjadji El Othmani et la Zaouia de Sidi Maamar.
La wilaya de Mostaganem recèle, elle aussi, d’importants sites historiques, en témoignent les ruines romaines, phéniciennes, ottomanes et musulmanes à l’instar de la mosquée Ettabaniya construite par le Sultan Abou Abdallah Ben Ali Ibn Abi Said Al Marini de 1340 à 1341 ainsi que la cité Al Matmar et la Casbah Ettabaniya.
La ville compte également plusieurs portes dont les portes d’El Arsa, El Marsa, El Djerad, Mascara et Medjaher, toutes menant vers des quartiers ou des routes en dehors de la cité. Mostaganem est aussi connue pour le mausolée de Sidi Hamadouche et le quartier populaire antique de Tijdite outre le musée des arts populaires de Dar El Gaïd construite vers la fin du 18ème siècle selon le style architectural andalous notamment pour ce qui est des portes qui se terminent en arc, les fenêtres rectangulaires et les fontaines au milieu des maisons.
Ce palais a été restauré et transformé en musée des beaux arts renfermant des chambres consacrées à des figures emblématiques de l’art algérien à l’image de la chambre du célèbre poète Cheikh Sidi Lakhdar Ben Makhlouf, la chambre du dramaturge Abderrahmane Kaki qui a mis en scène 140 pièces théâtrales dont « Diwan El Garagouz » et « Diwan El Mellah ».
La ville compte également la mosquée de Soultan Ben Abdallah Ben Abi Said et Sidi Mansour et d’autres zaouias dont la zaouia allaouite et la mosquée du Cheiklh Allaoui.
Nonobstant ces richesses touristiques que recèlent ces trois wilayas, il reste encore beaucoup à faire en matière de promotion des activités touristiques, de l’aveu même des responsables du ministère du Tourisme et de l’artisanat