La ville de Los Angeles, deuxième plus grande agglomération des Etats-Unis, accueille actuellement une exposition sur l’épanouissement des sciences et de la technologie dans le monde islamique du 7ème au 12ème siècle.
Intitulée «1001 inventions : l’Âge d’or de la civilisation islamique» cette exposition itinérante se tient jusqu’au 31 décembre 2011 au Centre des sciences de Californie à Los Angeles après avoir été inaugurée à Londres, puis s’être rendue à Istanbul et à New York.
Pour Diane Perlov, première vice-présidente de ce programme, cette exposition «dévoile les origines multiculturelles des sciences modernes et les liens étroits entre la société occidentale et des autres cultures» dont celle de l’Islam.
Elle présente des exemples de progrès réalisés dans le domaine de l’ingénierie, de la navigation maritime, de l’architecture, des mathématiques et de la médecine, ainsi que des objets nés à l’ère islamique et que l’on trouve aujourd’hui dans les usages quotidiens du monde moderne.

Un des conservateurs de cette exposition déplore «l’amnésie historique au vu des avancées scientifiques et culturelles réalisées au Moyen-Âge par des scientifiques musulmans et que cette exposition cherche à rectifier».
Ceux qui se rendent à l’exposition se familiarisent avec les innovateurs de l’ère islamique, tel le physicien et mathématicien El-Hassan ibn Al-Haytham, né en 965, qui découvrit les fondements de l’optique physiologique et a été l’un des pères de la physique quantitative.
Devançant de quelques siècles plusieurs découvertes faites par des scientifiques occidentaux pendant la Renaissance, il inventa « la chambre noire », qui a finalement mené à la création des appareils photos modernes.
L’exposition fait aussi connaître aux visiteurs américains le médecin andalou Al-Zahrawi (936-1013), qui fut le premie