Lors d’une visite de courtoisie et d’adieu à la Tribune: Josef Ged : «L’Algérie est un exemple de réussite… »

Lors d’une visite de courtoisie et d’adieu à la Tribune: Josef Ged : «L’Algérie est un exemple de réussite… »

Dans une ambiance très conviviale, notre journal la Tribune a reçu, hier dans la matinée, en son siège à la Maison de la presse Tahar-Djaout, dans le cadre d’une visite de courtoisie et d’adieu, Josef Ged, désormais ex-P-dg de l’opérateur de téléphonie Ooredoo en Algérie.

En présence du directeur de la publication, M. Bachir-Cherif Hassan et de toute l’équipe rédactionnelle, M. Ged, en compagnie d’un membre de son équipe, a d’emblée témoigné des prises de position professionnelle de la Tribune vis-à-vis de l’opérateur, «notamment dans les moments difficiles», a-t-il dit.



A un moment de l’histoire, l’opérateur qatari avait décidé de cesser ses annonces dans les médias algériens. «Votre journal était avec nous jusqu’au bout. Aujourd’hui, je peux vous témoigner que je suis très ému et satisfait de vos prises de positions», assure l’hôte de la Tribune qui a rappelé l’épisode. «Depuis 2007, nous avons entrepris des relations très professionnelles. (…) Dix années plus tard, nous sommes toujours sur le même registre», s’est-il réjoui, visiblement très satisfait de la relation entretenue avec les médias et notamment la Tribune.

Celui qui quitte l’Algérie après y avoir cumulé une dizaine d’années, révèle que son départ intervient sur sa demande pour «des raisons personnelles et professionnelles». Il espère que rien ne changera dans ce «relationnel». Appelé à d’autres missions dans le même groupe, il promet de rester en contact avec l’Algérie et ses médias. «Vous partez avec deux trophées importants. Celui d’avoir accompagné l’équipe nationale de football et l’instauration du prix média-star, devenu une rencontre annuelle très  importante. Et vous avez aussi aidé beaucoup de journalistes algériens. Donc, vous partez avec beaucoup d’amis et de frères», lui reconnaît M. Bachir-Cherif. Emu, le désormais ex-représentant d’Ooredoo Algérie poursuit : «J’ai été très touché par la réaction des Algériens depuis l’annonce de mon départ. C’est vraiment magnifique quand tout un pays vous aime. Ça m’attache de plus en plus à l’Algérie. Et le plus important, c’est cette relation avec tous les Algériens, d’abord pour notre entreprise ensuite pour le secteur.» Et de témoigner : «La réalité d’aujourd’hui est que l’Algérie est devenue un modèle de réussite.»

«Nous avons démontré que dans un marché très difficile, nous avons réussi le pari. Et, les concepts sponsoring, relation presse, formation club de presse, média star, investissement, la technologie, … ont abouti», s’est-il encore félicité, mettant en exergue ce qu’il qualifie d’«important» et de «primordial», «la confiance en soi dans une Algérie qui gagne et … avance». «Les Algériens ne doivent pas voir seulement les choses mauvaises et négatives. Il y a aussi des jeunes, des compétences, un marché favorable, un pays riche et dont le pouvoir d’achat reste très élevé comparativement à beaucoup d’autres pays africains. Ooredoo est l’un des paramètres illustratif : plus de 99% du personnel est algérien. Dans plusieurs de nos départements, l’effectif est à 100% algérien. Des directeurs, des sous-directeurs et de très jeunes ingénieurs», a-t-il fait savoir.

A. B.