La cérémonie de la remise des prix a eu lieu jeudi dernier à l’hôtel Hilton d’Alger
L’opérateur historique de la téléphonie mobile en Algérie, a su encore une fois émerveiller son public en choisissant la veille du 1er Novembre, date qui correspond au déclenchement de la guerre de Libération nationale.
Tout indiquait que cette veille du 1er Novembre, date symbolique, allait être doublement mythique pour certains journalistes et quand le professionnalisme rejoint la reconnaissance, un seul acteur détient le trophée du meilleur rôle, Mobilis! L’opérateur historique de la téléphonie mobile en Algérie, a su encore une fois émerveiller son public en choisissant la veille du 1er Novembre, date qui correspond au déclenchement de la guerre de Libération nationale, pour dévoiler la liste des lauréats du prix Mobilis pour la presse algérienne. Mais non sans avoir présenté à ses hôtes un documentaire qui résume le parfait parcours de la presse en Algérie durant la guerre et c’est avec une grande fierté que Saâd Damma, président-directeur général de Mobilis, qualifie l’engagement de ces hommes qui ont donné naissance à la presse algérienne de la résistance.
La cérémonie de la remise des prix a eu lieu jeudi dernier à l’hôtel Hilton d’Alger, en présence de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, du ministre de la Communication et celui de la Jeunesse et des Sports. Le premier opérateur en Algérie prendra le soin de penser à chaque détail et pour une première fois la soirée a été une réussite au grand bonheur des invités présents en force. En la circonstance, lors de son intervention le P-DG de Mobilis a mis en avant le rôle de la presse en Algérie dont l’exercice est parfois, pour ne pas dire souvent, ardu, l’intitulant d’audacieux, de noble et de méritant. Il souligne l’importance et la considération que Mobilis accorde à cette presse combattante en usant d’une terminologie précise, notamment quand il s’agit des nombreux sacrifices consentis par les journalistes parfois au détriment de leur vie. Le P-DG tout en traçant les grandes lignes de l’objectif de ce concours ouvert a tenu à dire merci à cette presse qui a éclairé l’opinion et que les trophées accordés aux journalistes n’étaient que le prix de la résistance et un geste d’encouragement. Pour Saâd Damma, la presse joue un rôle indispensable, il est même vital pour développer les technologies dans le pays.
Par la même occasion, le P-DG a souligné avec aisance l’approche à grands pas du déclenchement de la 3G, prévu le 1er décembre prochain. Il a indiqué qu’«avec la réalisation d’un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars chaque année, le marché de Mobilis sera l’un des plus actifs dans l’espace méditerranéen, il ne sera pas le seul, beaucoup vont baver pour décrocher les projets d’investissements», avant d’ajouter «seuls les Algériens, cependant, auront à décider à qui revient le mérite ou le droit dans ce développement technologique». Le P-DG enchaîne pour dire à qui veut l’entendre, que Mobilis n’est pas à vendre, déclinant, toute tentative de pression, s’agissant des choix entrepris par l’opérateur. Le P-DG fait allusion à certains «opportunistes» qui proposent un service technique d’apparence, mais aux visées purement commerciales, dont les bénéfices sont ciblés. Pour la ministre, c’est là que la presse est appelée à accomplir un rôle primordial en toute transparence!
Ainsi, pour revenir au prix Mobilis pour la presse algérienne et outre les lauréats d’El Chaâb, El Raïd, de la radio locale de Tizi Ouzou et de la meilleure illustration, Mobilis ne sera certainement pas cet opérateur qui va ignorer les plumes et les figure emblématiques qui ont construit la presse algérienne. L’un d’eux n’est plus de ce monde Ali Bey Boudoukha. Pour son dévouement, son sérieux et son engagement, le défunt n’a pas été oublié. C’est sa soeur qui recevra le prix honorifique, sous les applaudissements des invités. Une autre personnalité de la presse et pas des moindres, qui a beaucoup donné et qui continue de le faire, avec force et détermination, a été invitée par l’opérateur pour recevoir les honneurs mérités pour un long chemin de travail et de conscience. Il s’agit de l’infatigable Benyoucef Ouadia, une figure qui marquera plusieurs générations et qui reste debout au service de la presse algérienne. Tout en demeurant simple et accessible, cette grande figure de la télévision algérienne continue de triompher. Benyoucef Ouadia, malgré son trajet laborieux a su rester journaliste.
